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Barrin

[Externe] La Brigade Chimérique

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Note: Ce document est classé Secret et ne peut être communiqué qu'aux personnes habilitées.


 


Bruxelles, 16 novembre 1918, 11h43. Cabinet du Ministère de la Défense du Royaume de Belgique.


 


---
Rapport de conversation entre Monsieur le Ministre Armand De Ceuninck et
Monsieur Walthère Dewé, chef des services de renseignement "La Dame
Blanche".

---

 

 

- Monsieur Dewé, je tiens à vous féliciter personnellement pour votre engagement dans la résistance contre l'ennemi. Votre participation dans la résistance via la création des services de renseignements la Dame Blanche fut un élément crucial contribuant à la défaite de l'ennemi.

 

- Je n'ai fait que mon devoir Monsieur le Ministre.

 

- J'en suis certain. Et vous serez décoré pour vos actes patriotiques, sachez-le. Cependant, notre rencontre d'aujourd'hui concerne un tout autre argument. Mes services ont reçu, durant cette guerre, un télégramme plus qu'intrigant. Le voici:


Télégramme envoyé par l'unité militaire terrestre du commandant Dethiers, lors de
l'opération "Lynx de la forêt Noire" le 7 mars 1918 à 3h21:

 

" Avons suivis le Convois de radium. STOP .

Avons repéré centre de recherche radioactif sur le site de Büchenwald. STOP .

Des expériences sont effectuées sur des cobayes prisonniers. Le but poursuivit est d'augmenter les capacités des soldats, voire de les doter
de nouveaux pouvoirs. STOP .

Pensons avoir trouvé le centre de création de surhommes suspecté chez l'ennemi. Attendons ordres. STOP ."

- Ce fut le Dernier télégramme envoyé par le commandant Dethiers. L'unité d'action a disparu et n'a plus jamais donné signe de vie. A ce jour ils
sont portés disparus. J'ai besoin de vous Monsieur Dewé. Cette information laisse à croire que les Allemands ont découvert le moyen de
créer des surhommes. Bien que la Guerre soit finie et que l'armistice ait été signée il y a 5 jours, je reste persuadé qu'ils représentent toujours une menace sérieuse à notre encontre.

 

- Je vois.

 

- Je vous charge de constituer une unité d'élite afin d'assurer la sécurité de notre Pays, capable de faire face à une telle menace.

- Vous pouvez compter sur moi Monsieur le Ministre.

 

--- fin du rapport ---

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Je débute enfin une table du jeu "Brigade Chimérique" !

Début à partir de fin décembre ou début janvier. La Table aura lieu un vendredi sur deux (à la place de ma table de Shade) avec les mêmes joueurs.

J'ai donc déjà 4 joueurs, ce qui me semble suffisant. Si quelqu'un de sérieusement intéressé qui veut y jouer m'apporte du bon choclat noir, ou un dragon, ( ou un dragon en chocolat noir) je pourrais examiner son cas pour l'intégrer à la table.

 

Côté pratique:

 

Brigade Chimérique est un jeu de rôle français inspiré de la BD du même nom, elle raconte l'avènement et la chute des Super héros Européens durant l'entre-deux guerres.

Ambiance Pulp et radiumpunk assurée, le monde est une uchronie du notre. Voici l'Hypermonde où la superscience domine en reine. Après la première guerre mondiale, des super héros ont vu le jour en Europe, des hommes qui avaient été exposés aux gaz de combat ou à des radations nucléaires ( la radioactivité récemment découvertes par les Curies, jour un role important dans le monde, avec le Radium -> d'où le terme de Radiumpunk). Nous somme ici la génération après celle de la ligue des gentlemen extraordinaires. La vieille magie est en déclin, et les nouveaux héros puisent à présent leurs pouvoirs dans la Super-Science. Ce sont des super-héros aux super-pouvoirs!

 

La campagne se déroulera en Europe dans les Années 30. Les joueurs devront faire face à la montée du fascisme en Allemagne, Italie et Espagne, tout en combattant les ennemis intérieurs et extérieurs de leur Pays.Tout ça Sans perdre un Oeil sur les Russes et leur mécanoïdes. Peut-être que le Golem, dernier vestige d l'Âge MAgique, pourrait leur venir en aide, car il leur faudra toute l'aide possible pour affronter les puissances de ce monde et celles (bien plus anciennes) des autres Dimentions.

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Miam miam miam ! :P

 

J'ai déjà quelques idées pour mon perso, mais j'attends de jeter un oeil au bouquin pour avoir une vision plus claire des possibilités :mrgreen: .

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Création de persos vendredi 26 décembre!

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Voici la carte de l'Europe Superscientifique, le théatre de vos aventures:

 

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Voici donc notre de Club de super héros formé:

 

le Cabinet des Affaires Spéciales (C.A.S.)

 

Membres:

 

- Indira Thakur, surnom: Anuman. Ingénieur Indien et Ancien Militaire des colonies de l'Empire Britanique. Il travaille dans les chemins de fer Français. Il a conçu une armure mécanoïde Superpuissante capable de résister à de lourdes attaques. Son Armue s'appel K.A.L.I.

 

- Miraï Staticz, surnom: L'Étincelle. Ingénieur Polonais Diplômé de l'université de Varsovie en physique nucléaire et Mécanique hydraulique. Ses capacités physiques ont été décuplées grâce à sa prothèse superscientifique. Le sérum de régénération qu'il s'est administré pour accepter la prothèse combiné au radiations du radium alimentant la prothèse ont eu des effets surprenants le dotant du pouvoir de créer et contrôler l'électricité.

 

Tania Dechenko, surnom: "La Mante Noire". Ancienne membre des milices anarchistes Ukrainiennes, elle s'est réfugiée en France après la prise de l'Ukraine par les Soviétiques. A présent elle tient une Maison de Joie à Paris. Elle possèdes des pattes Insectoïdes qui lui permettent de grimper   pratiquement n'importe où et qui font de terribles armes naturelles en cas de Besoin. De plus elle a développé un don de prescience qui lui sauvé la mise en bien des circonstances.

 

- L'Inconnu, Son identité est secrète. Personnage Mystérieux toujours au visage masqué, descendant d'une antique lignée de magiciens, son but est de contrecarrer le déclin de la magie. Il a hérité du don de téléportation et d'Aérokinésie.

 

- Nouveau perso à venir

 

Titre de la Campagne: La Dernière Guerre

 

Début de la Campagne: Paris 1934. Le C.A.S. a déjà acquis une certaine notoriété à Paris grâce à quelque fait célèbres de ses membres. Le C.A.S. est officiellement une ramification du C.I.D. (Comité d'Investigation et de Défense) dirigé par le Nyctalope, protecteur de Paris.

 

 

Le Repère du CA.S. est la gare désafectée de Ménilmontant qui vient tout juste de fermer ses portes suite à la disparition de la ligne de La Râpée à Batignolles (petite ceinture de Paris) en 1934. Indira fait jouer ses relation aux chemin de fer et le C.A.S. y établi sont repère la même année.
 

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Modifié par Barrin

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Hello! N'oubliez pas vos BG :). Greg et Thomas. Nous allons avoir un tout nouveau joueur qui rejoindra la table de brigade Chimérique. Il s'appelle Cédric aussi.C'est son premier jet de rôle. Réservez lui un bon accueil ^^ nous ferons son perso avec celui d'Étienne vendredi.

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Le résumé de notre première partie, du point de vue de mon perso.  Silence !  On tourne ...  Moteur !

 

La soirée se poursuivait, quelque peu morne.  Cela faisait un mois ...  Un mois que Marie Curie nous avait quitté ...  J'avais beau avoir pris mes distances avec l'Institut du Radium, du fait de leur rapprochement avec ces salauds de Nous Autres, sa mort m'avait marquée, à l'instar de pas mal d'autres surhommes ...

 

On était en train de passer le temps à ce petit club, "Chez Léontine", moi et mes équipiers du CAS (Cabinet des Affaires Spéciales).  Et comme souvent, ces derniers temps, on parlait politique.  Indira et Michail en tenaient toujours pour Nous Autres, saluant leur soutien vis-à-vis des républicains en Espagne.  Moi, de mon côté, j'étais nettement moins enthousiaste qu'eux ; j'étais bien placée pour savoir comment ces gars-là réclamaient leur dû, une fois que la poussière retombait.  Indira, surtout, m'exaspérait : toujours à me regarder un peu de travers, en raison de mon activité hors CAS (alors que j'ai fait mon possible pour en faire un endroit respectable), et pourtant refusant d'admettre qu'on ne pouvait jamais coucher avec des chiens enragés sans finir par attraper leurs puces.  Heureusement, l'Inconnu semblait partager, tout au moins partiellement, mon avis et estimait comme moi que le Partisan incarnait la seule faction digne de confiance en Espagne. 

 

Tout à coup, un nouveau venu débarqua dans le club : le professeur Charpentier.  Spécialiste des moyens de transport en tout genre, il ne s'était plus montré au club depuis des jours.  Et pour l'heure, il semblait sacrément affolé et se dirigea sans ambages vers nous pour se mettre à nous parler d'un portail qu'il aurait réussi à activer ce soir-là à l'aide d'un artefact, l'Oeil de Xorn, ramené de Mars par Robert Darvel.  Une créature en était alors sortie, le détruisant au passage ; le professeur avait juste eu le temps de l'enfermer dans le labo, sur le campus de La Sorbonne, avant de rappliquer fissa au club.  Et comme de juste, il avait besoin de notre aide pour arranger ça. 

 

L'Inconnu nous téléporta, Michail et moi au campus, Indira à notre cachette pour enfiler son attirail.  Une fois réunis, nous pénétrâmes dans le labo.  La porte était défoncée, les lieux dévastés et la créature enfuie.  Seul restait Balthazar, l'assistant du professeur, blessé et inconscient.  Michail le soigna, puis nous pûmes nous lancer à sa poursuite.  Pour ça, c'était facile : il suffisait de suivre les dégâts laissés dans son sillage.  A un moment, nous croisâmes un tram défoncé, le chauffeur en état de choc.  Je décidai de grimper sur les toits pour tenter de repérer la créature.  Celle-ci se dirigeait vers la Tour Eiffel.  L'Inconnu nous téléporta rapidement sur place. 

 

Nous trouvâmes notre proie, occupée à secouer une voiture.  Il s'agissait d'un Ergor, un monstre vampirique pâle aux ailes décharnées.  Et qui sembla se désintéresser de sa victime pour se reporter sur nous. 

 

La suite à la prochaine table !

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Voilà un Erloor: 

erloor1.jpg

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Messieurs, reprenons :

 

Avant même que moi et Michail ayons débarqué, l'Inconnu et Indira étaient passés à l'attaque face à l'Erloor, dont la force semblaient décuplée.  Le premier parvint à le plaquer au sol en densifiant l'air ambiant, après que le second eût vainement tenté de le jeter au sol au prix d'une empoignade.  Une preuve de plus que les armures seules ne suffisent pas toujours. 

 

Lorsque notre groupe se retrouva enfin au complet, l'Erloor se libéra brusquement et saisit Indira dans ses serres avant de s'envoler.  En dépit du fait qu'il semblait se désagréger peu à peu au contact de notre atmosphère, il restait redoutable.  L'Inconnu réagit aussitôt, se téléportant jusqu'à la jambe de l'armure d'Indira, puis tentant de les retéléporter tous les deux jusqu'au sol.  Presque réussi, étant donné qu'ils réapparurent à cinq mètres du sol.  En somme une chute moins dure, mais une chute quand même.  D'autant que l'Erloor, de son côté était toujours en l'air. 

 

De son bras mécanique, Michail arracha un lampadaire, tandis que je me mettais à grimper le long de la paroi de la Tour Eiffel.  Et lorsque le lampadaire fila enfin vers le monstre, je bondissais sur lui, les pattes en avant. 

 

Transpercé de tout côté !

 

Cramponnée à lui alors qu'il piquait du nez, je bondis vers les branches d'un arbre, laissant l'Erloor piquer vers sol.  Michail tenta de le carboniser avec un éclair, mais Indira fut plus rapide : ce fut la gatling de son armure qui le réduisirent en charpie.  Seules ses cendres touchèrent le sol. 

 

Le combat était terminé, et le moins que l'on puisse dire est qu'il avait attiré les foules.  On eut tous droit aux ovations, même si certains tiquèrent lorsque j'émergeai de l'arbre, toute en pattes et chitine.  Mais cela ne dura que le temps que le CID débarque et se mette à l'ouvrage pour effacer toute trace de l'affrontement.  Et là, ce fut la situation typique : interrogatoire et tout le saint-frusquin.  Une fois les séances d'entrevue terminées, nous fûmes autorisés à repartir.  A ce moment-là, l'Inconnu nota la présence d'un agent du CID bien connu : l'agent Viaume, un chasseur de savant.  Des ennuis en perspective pour notre ami le professeur Charpentier, après toute cette histoire ...  

 

Tandis que Michail et Indira regagnaient notre QG, l'Inconnu et moi allâmes retrouver ledit professeur à la Sorbonne afin de le prévenir de cette situation.  Et nous tombâmes sur l'intéressé alors qu'il s'affairait à ranger ce qui restait de son labo.  L'Inconnu alla passer un coup de fil, tandis que j'aidais le scientifique de mon mieux.  Nous repartîmes un peu plus tard, après avoir convenu d'un rendez-vous pour le lendemain à 08h00 au même endroit, avec Charpentier.   

 

Je me rendis aux "Hautes Herbes", afin de m'assurer que tout avait bien tourné en mon absence.  Mon adjointe, Natasha, me rapporta que tout s'était bien passé, à un détail près : le CID était passé !  Apparemment, Charpentier n'était plus le seul dans leur collimateur ; chacun de nous devait y avoir droit. 

 

Le lendemain, à l'heure dite, je rejoignis les autres au labo de la Sorbonne.  Malgré la méfiance d'Honoré Legendre (le concierge !), nous pûmes accéder au professeur, fébrile, le compteur geiger à la main, dans un labo en pleine rénovation. 

 

A suivre ...

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SAlut!

 

J'ai mis à jours les infos de vos persos:

http://forum.fumbleasylum.be/index.php?/topic/1537-la-brigade-chim%C3%A9rique/#entry36443

 

Je vous confirme la venue de cinquième joueur dès ce vendredi. Vous ferez la connaissance de son perso. Je réfléchi à comment l’introduire dans l'équipe mais le but est évidemment que son perso fasse partie du C.A.S. à part entière.

 

Le joueur s’appelle Cédric et ça sera sa toute première expérience de jeu de rôle papier. :)

 

Petit rappel: nous jouons chez moi ce vendredi (y'aura pas d'admin en permanence au club)

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tu es sûr qu'il n'y aura pas d'admin ? David ne met pas à jour le calendrier en ce moment, c'est trompeur...

 

au pire on va trouver une solution avec Greg, vu qu'il compte devenir admin, il pourra tenir la perm

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Ben comme Damien ne peut plus être présent pour raison professionnelle et  qu'aucun autre admin n'est disponible, j'ai fixé rdv chez moi à tout le monde.

C'est trop tard pour re-changer encore, on reste ainsi pour vendredi.

 

 

Merci j'ai le Bg du perso de Greg et Ben il reste les Bg de chugo et Yosara ^^

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Trop de pression je sais pas si je vais tenir :'(

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yop les gens; je regardais le dernière vidéo de slg, et aça m'as fait penser a notre nouvelle amie ;-)

voici le lien, enjoy !

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pas mal ^^

 

moi je suis tombé sur ça:


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Voilà, enfin posté, juste à temps !

 

Et nous voilà astreint aux commissions !

 

A peine avions-nous débarqué dans le labo que ce bon professeur Charpentier nous remettait une liste d'éléments destinés à reconstruire son précieux portail avant le Congrès des Sciences Nouvelles.  Au menu :

  • une grande lentille focale (attention, fragile!), à trouver chez un certain Firmin à Montmartre
  • un litre d'essence de radium, que pourrait nous remettre le professeur Paillet
  • un régulateur d'ondes énergétiques, en possession du professeur Stein à Rosny-sous-Bois

Nous prîmes donc congé de Charpentier, mais les choses prirent vite une tournure inattendue.  A la sortie, quelque chose vint se crasher au milieu du campus.  Nous allâmes voir de quoi il s'agissait : rien de moins qu'une espèce de sarcophage, couvert de symboles inconnus, gélatineux au premier toucher avant de virer au métal.  La partie supérieure se volatilisa, laissant découvrir un être en combinaison, masqué et relié à des tubes qui ne tardèrent pas à se détacher tous seuls.  La créature se dressa brusquement dans un "NON !".  Elle ressemblait à une femme blonde et amaigrie, à peau bleue, aux yeux rouges, dotée de mains à 6 doigts et dont la poitrine était ornée de trois mamelles.  Etincelle et moi, nous l'aidâmes à s'extraire et elle perdit aussitôt connaissance, alors que son engin se miniaturisait.  Annuman ne perdit pas de temps et le ramassa ; autant ne pas le laisser traîner avant de savoir à quoi nous avions affaire. 

 

Nous rentrâmes à la gare, avec notre protégée.  Lorsqu'elle revint à elle, nous l'interrogeâmes mais elle semblait amnésique.  Pas même de souvenir quant à son nom, juste qu'elle avait été envoyée ici pour "une mission de la plus haute importance".  Puisqu'elle ne pouvait en dire plus, je me résolus à la mettre à la mode de son nouveau monde et lui prêtais quelques affaires.  Elle put ensuite se restaurer, la nourriture de la Terre semblant lui convenir.  De son côté, Etincelle prit contact avec l'Institut du Radium, afin que des chercheurs de là-bas puissent examiner notre protégée. 

 

Une fois arrivée dans les locaux de l'Institut, le professeur Joliot se mit à l'ouvrage.  Tout se passa bien, jusqu'à la prise de sang : le professeur, au moment où il la piqua ressentit une vive douleur et s'étala, le teint verdâtre.  De plus, les accoudoirs du fauteuil sur lequle l'extra-terrestre était assise portait  des marques carbonisées à l'emplacement de ses mains.  Notre nouvelle amie semblait avoir de la ressource en matière de défense instinctive.  Joliot nous conseilla de la garder sous notre aile et je me proposai de partager mes quartiers avec elle, le temps de lui aménager un coin.  A la sortie de l'Institut, quelque chose d'étrange se produisit : nous repérâmes quelqu'un au teint mat et aux cheveux sombre, occupé à nous espionner dans l'ombre.  A peine avions-nous fait un mouvement pour l'intercepter qu'il disparut sans laisser de traces, bien qu'il fût dans une impasse aux fenêtres haut placées et ne contenant que des canalisations bien trop petites pour laisser passer un humain. 

 

Les choses devenaient décidément de plus en plus bizarres. 

 

Le lendemain, nous nous résolûmes à nous rendre chez le professeur Stein à Rosny-sous-Bois pour le régulateur.  Arrivés à son adresse, nous eûmes un aperçu de sa maison : elle ne payait pas de mine.  En fait, elle semblait tout droit sortie de la série noire.  Mais cela était en accord avec son occupant.  Très excentrique de réputation, il était néanmoins extrêmement convoité par bien des puissants pour ses recherches sur le radium.  Nous le trouvâmes dans son labo, à l'arrière et, à sa vue, j'eus un flash : l'image d'une jeune fille morte, dont il récupérait les organes ... 

Je méditais là-dessus, tandis que mes compagnons abordaient la question du régulateur.  Stein accepta de nous le céder, pour peu que nous lui retrouvions Sheley, un de ses modèles d'homoncule les plus avancés qui semblait avoir pris le large.  Voilà qui expliquait en partie ma vision ...  En tous les cas, pour la retrouver, nous allions avoir besoin d'un radiomètre que Charpentier pourrait nous fournir. 

 

Nous retournâmes donc à la Sorbonne.  Là, le professeur Charpentier était aux prises avec la presse, enragée à cause des incidents de l'autre nuit.  Etincelle se mit à l'ouvrage pour les faire partir et je lui apportai mon aide.  L'une d'entre eux, Edith Englewood, laissa sa carte avant de s'éclipser.  Ayant retrouvé le calme, Charpentier nous remit le radiomètre et nous demanda de passer voir Balthazar à la Salpêtrière, afin de prendre de ses nouvelles et lui remettre un mot

 

Là-bas, nous y croisâmes une de nos connaissance de "Chez Léonide" : Jacques Boniface, dont le don de voyance avait tendance à le plonger dans des situations embarrassantes.  Et là, en l'occurrence, il avait gagné le gros : un séjour dans l'aile des aliénés.  Nous réussîmes à obtenir sa sortie, via quelques échanges avec son psychiatre, le professeur Dupuit.  Reconnaissant, il accepta de nous donner un coup de main dans notre recherche de l'homoncule et nous donnâmes rendez-vous chez Stein.  Au moment où nous allions sortir, un autre patient, un ancien médium célèbre nommé Pierre Montait, nous interpella pour nous répéter "la grande nuit arrive". 

 

Moi qui ait l'habitude des visions, je ne sus qu'en penser.  Nous étions bien parmi des dingues mais ... de tels dons ne sont-ils pas une des facettes de la folie ? 

 

Nous arrivâmes enfin devant la chambre de Balthazar, où le professeur Bloemberg, chargé de son cas, nous confirma son rétablissement.  Balthazar, de son côté, nous remercia pour notre intervention lors de l'incident et nous demanda de veiller à ce que Charpentier dorme un minimum et prenne le temps de s'alimenter en son absence. 

 

En sortant de la chambre, une infirmière nous fit part d'un détail curieux : un visiteur était déjà passé voir Balthazar.  Il s'agissait d'un homme au teint mat, un peu rondouillard et portant un turban blanc, à qui Balthazar au parlé d'adresses, de théories scientifiques, ...  Et curieusement, Balthazar ne semblait en garder aucun souvenir. 

 

Les choses se corsent ... 

 

A suivre ...

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Petite vue de MontMartre. A drotie la boutique où vous avez acheté la Lentillle:

montmartre.jpg

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OK, retroussons nos manches et stimulons nos neurones. 

 

Voici le résumé de la partie précédente :

 

Après que l'Inconnu nous ait rejoint à l'hôpital, nous retournâmes à Rosny-sous-Bois où Boniface nous attendait avec Stein.  Nous pûmes démarrer les recherches.  Au prix de quelques tribulations, nous retrouvâmes finalement Sheley dans une grange au milieu d'un bois.  Mis à part la voix semblant toute droit sortie d'un phonographe, elle était pleinement réussi, comme homoncule.  Elle nous avoua s'être enfuie après avoir découvert que Stein l'avait créée à partir du cerveau de sa défunte femme.  Le genre d'aveux qui la mena à péter une durite et défoncer un mur pour s'enfuir.  L'Inconnu s'interposa pour la ramener, bien qu'il en prit plein la poire.  Horrifiée par son geste, Sheley se laissa convaincre, un peu à contrecoeur, de revenir. 

 

De retour chez Stein, émerveillé par l'évolution de son homoncule, nous réussîmes à entamer un début de réconciliation.  Cela décida le savant à nous confier le régulateur, sauf que celui-ci était démoli, non loin d'un homoncule répétant sans cesse "Krishna".  Cette fois, plus de doute : quelqu'un en face mettait les bouchées doubles à nous mettre des bâtons dans les roues.  Et ce n'était sûrement pas fini.  Notre groupe prit alors la décision de se séparer. 

 

Pendant qu'Annuman et Etincelle ramenaient le régulateur endommagé chez Charpentier et partaient chercher le fuel, moi et l'Inconnu nous en allâmes chercher la lentille chez le professeur Firmin.  Celui-ci travaillait à l'"Entrepôt des Possibles", un magasin de Montmartre tenant plus du bazar qu'autre chose.  Le professeur, un petit homme à face de rat, nous remit la lentille, tout en nous recommandant d'y prendre garde.  L'Inconnu se téléporta avec  elle jusque chez Charpentier tandis que je payais.  Il ne me restait plus qu'à rentrer via les transports en commun. 

 

A la Sorbonne, les autres m'attendaient.  Ils m'annoncèrent qu'ils avaient un suspect pour tous nos récents ennuis : Anda Krishna, de la délégation scientifique indienne, résidant pour l'heure à l'Hôtel Ritz. 

 

Redoublant de prudence, nous prîmes le chemin du labo du professeur Paillet où nous devions prendre le carburant de radium.  Là, nous récupérâmes le bidon avec la recommandation de le secouer le moins possible si nous tenions à ne pas rejoindre le monde mystérieux des atomes. 

 

Le hic, c'est que ça tourna court au bout de quelques kilomètres sur la route vers Paris.  Nous eûmes droit à une belle embuscade montée par quatre Hindous : une femme aux yeux verts, un type rondouillard, un grand escogriffe sinistre au nez crochu et un quatrième richement vêtu.  Le dénommé Anda Krishna.  Celui-ci se présenta et révéla avoir fait partie du premier voyage vers Mars en 1908.  Et visiblement, il ne semblait pas tenir à ce qu'un autre se fasse. 

 

Il s'assit et se mit à méditer ; le sol se mit à trembler.  Et l'essence de radium était dans le coffre de notre voiture !  Il fallait arrêter ça, et vite !

 

Le combat s'engagea et dura un bon moment.  On passa à deux doigts de l'explosion de notre chargement et l'Inconnu et Etincelle furent blessés mais, finalement, deux de nos assaillants furent mis KO avant que le CID ne débarque et les arrête tous les quatre. 

 

A la Sorbonne, Charpentier fut ravi.  Le régulateur, bien qu'endommagé, pouvait être réparé et il avait tous les autres composants pour reconstruire son portail.  Il nous fixa rendez-vous pour vendredi matin. 

 

Le jour convenu, nous nous présentâmes ... pour trouver le laboratoire dévasté, le portail et Charpentier disparus ! 

 

On dirait que cette affaire n'est pas finie !

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Reprenons le récit, s'il vous plaît :

 

Nous nous mîmes aussitôt à fouiller le labo.  Pas une mince affaire dans un fatras pareille.  Outre l'inventeur et l'invention, de nombreux documents manquaient, ramassés visiblement dans la précipitation par un petit groupe.  Il n'y avait pas de trace d'effraction, mais ce cher Charpentier était du genre tête en l'air ...

 

Annuman alla interroger le concierge, qui rapporta avoir vu passer une camionnette de plombier transportant quatre hommes, dont l'un portait un tatouage (un coq perché sur deux fusils croisés).  Ils sont repartis environ une heure après.  L'adresse sur le camion était "Gilles Haubert, Avenue de la Gare n°49".  Alors qu'on se préparait à partir pour creuser cette piste, l'agent Viaume débarqua et nous dûmes le suivre jusque dans une salle de cours où il nous laisser apercevoir ce qui se cachait derrière ses lunettes : deux orbites vides et inquiétantes où brillait une lueur bleue.  Puis suivit l'interrogatoire en règle, durant lequel il fit allusion à Robert Darvel (le premier voyageur sur Mars qui avait remis l'oeil de Xorn au professeur) et daigna nous révéler la signification du tatouage que le concierge avait vu : il s'agissait de la marque d'une ancienne unité de poilus. 

 

Nous nous rendîmes alors avec Viaume jusque chez Darvel, une luxueuse demeure où nous le retrouvâmes quelque peu empâté et veuf depuis quelques années.  Il nous confirma avoir remis l'oeil à Charpentier six mois auparavant.  Un Allemand aurait également voulu l'acheter et, comme par hasard, le refus de l'offre par Darvel avait été suivi par un cambriolage.  Il fit également allusion à l'Erloor que nous avions affronté ; il craignait toujours ces monstres et nous précisa qu'ils craignaient le feu. 

 

Viaume nous quitta alors pour aller fouiller l'appartement de Charpentier, tandis que nous nous penchions sur la piste du fameux tatouage.  Nous allâmes faire un tour du côté des associations d'anciens combattants.  L'un de nous ami du club, Samuel Giraud (alias Taille-Fer) avait ses entrées de ce côté et, autour d'une bonne bouteille, put nous renseigner : il s'agissait de l'insigne des Coqs, une unité à la morale douteuse de l'armée française, composée des hommes les plus difficiles à maîtriser, et commandée par un certain Marc (mort depuis).  Il put nous remettre les noms des membres dont il se souvenait.  Nous remîmes cette liste au CID pour en tirer plus d'infos. 

 

Nous nous tournâmes ensuite vers l'entreprise de plomberie d'où était venu le camion.  Ses bureaux se situaient au 3ème étage d'un immeuble rénové.  Le plombier était présent et déclara s'être fait voler le camion l'avant-veille dans la nuit, dans le 8ème arrondissement, après y avoir été attiré par un appel bidon. 

 

De son côté, le CID nous informa que des coupures de courant s'étaient produites à Châtelet, comme lors des expériences de Charpentier.  Nous brûlions.  L'un des hommes de la liste des Coqs, un dénommé Messonier, vivait encore dans le quartier Picpus.  Avant de nous mettre en route, Viaume nous rejoignit avec de nouveaux éléments : au vu des rapports de police des derniers mois, les Coqs auraient rejoint les Requins du Ciel, une bande organisée de Paris, aussi redoutable qu'insaisissable, avec déjà un joli palmarès à leur actif. 

 

Au quartier Picpus, chez Messonier, les choses se compliquèrent quelque peu : un bruit de remue-ménage dans l'appartement convainquit Etincelle d'enfoncer la porte, juste à temps pour voir Messonier enjamber la fenêtre.  Mon sang ne fit qu'un tour : je me lançai à sa poursuite et ne tardai pas à le rattraper pour le ramener illico.  De son côté, Annuman avait pu désamorcer de justesse une bombe qui aurait transformer l'appartement en poussière.  Nous pouvions donc passer tranquillement à l'interrogatoire.  Terrorisé, Messonier ne tarda pas à vider son sac : c'était lui qui avait formé les Requins du Ciel, après la fin de la guerre, pour se remplir les poches et retrouver le frisson avec ses anciens camarades des Coqs.  Les casses s'étaient succédés jusqu'à ce que des agents allemands de Jan Maien (celui-là même qui avait cherché à acheter l'oeil) viennent pour les embrigader.  Ils volèrent du matériel de haute technologie pour commettre leurs crimes, notamment l'enlèvement de Charpentier et de son portail.  L'un comme l'autre avaient été remis aux Allemands.  Messonier escomptait s'approprier tout le magot et avait pris le large pour éviter de se faire liquider avec ses camarades par les Allemands.  Hé oui, ces messieurs les Germains ne comptaient pas laisser de témoins !

 

Une chose était claire : Charpentier et son portail se trouvaient dans le zeppelin de la délégation allemande, ce qui signifiait que le CID nous pourrait pas intervenir, en raison de l'immunité diplomatique. 

 

Il ne nous restait plus donc qu'une seule alternative : que Messonier nous y guide pour libérer Charpentier. 

 

Pour moi, c'est parfait.  Je réserve une bonne surprise à ces fumiers de fachos !

 

 

 

A suivre ...

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Et un nouveau résumé, un !

 

Nous retournâmes au CID, où Messonier fut emmené pour un interrogatoire.  Pendant ce temps-là, Viaume nous remit un paquet de lettre : la correspondance entre Darnel et Charpentier.  Les propriétés supposées de l'Oeil de Xorn y étaient mentionnées, de même que les rapports sur ce que Viaume avait vu sur Mars.  Il ne mâchait pas ses mots au passage ; visiblement, il dénonçait avec ferveur les possibilités envisagées sur le plan militaire par ces messieurs du gouvernement. 

 

Viaume nous rendit aussi le radiumètre, réglé sur la fréquence du portail, de quoi nous aider là où nous allions.  Nous suivîmes donc le signal jusque dans les faubourgs, où des Anglais nous refoulèrent, tout en nous invitant à une petite tea-party.  Ah, ces Anglais !  Même lorsqu'ils protègent leurs billes, ils veillent à rester gentlemen.  Et j'eus au passage le plaisir de reconnaître parmi ces rosbifs endimanchés un des clients des "Hautes Herbes" !  Ironie, quand tu nous tiens ! 

 

En tous les cas, durant notre dégustation, le dirigeable passa par-dessus nos têtes et alla s'amarrer au-dessus de Fontainebleau.  Notre proie avait trouvé son nid.  Nous filâmes au CID récupérer Messonier et il nous guida jusqu'à un ancien gymnase désaffecté où nous découvrîmes, bien cachés dans une cave, un tas de matériel étrange, dont les jets-packs.  Nous nous équipâmes et pûmes jeter un oeil à un plan partiel du zeppelin tracé par Messonier après qu'il y soit passé.  Pas le grand luxe, mais mieux que rien.  Nous retournâmes à Fontainebleau, où nous cachâmes la voiture avant de décoller jusqu'à une trappe d'accès.  Celle-ci menait à une soute de chargement où nous cachâmes nos jets-packs.  Je filai jusqu'à la porte et l'entrouvrit : deux sentinelles armées dans le couloir.  La discrétion étant de mise, mieux valait les éviter.  Nous nous glissâmes donc dans les couloirs, jusqu'à une porte blindée supposée mener à la zone où le portail était installé.  Nous nous résolûmes à l'ouvrir, déclenchant une alarme.  Bien joué !  Le piège classique, tendu sans doute avec la complicité de Messonier, et on était tombé dedans comme des bleus ! 

 

Les soldats débarquèrent, menés par Jan Maien.  Nous n'avions pas d'autre choix que de baisser nos armes ; nos pouvoirs étaient comme entravés par quelque chose, probablement un artefact entreposé dans le zeppelin (même mes griffes ne parvenaient pas à croître suffisamment pour servir).  Charpentier était là aussi, bien amoché.  Maien lui ordonna d'activer le portail et il nous poussa dedans, ainsi que Charpentier.  L'Inconnu tenta d'user de la téléportation pour entraîner cet enfoiré de Maien avec nous, mais il ne parvint à avoir que son blouson. 

 

Un caleidoscope plus tard, nous atterîmes sur Mars, dans une caverne remplies de restes d'Erloors.  Les Requins du Ciel avaient visiblement vendu chèrement leur peau à leur arrivée.  L'Inconnu s'attela à soigner Charpentier, action d'autant plus vitale qu'on allait devoir trouver par nous-même un moyen de revenir sur terre, vu qu'il y avait peu de chances que les fachos nous rouvrent le portail de sitôt.  

 

On n'est pas sorti de l'auberge ... 

 

 

 

La suite au prochain numéro !

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Suite de la partie :

 

L'Inconnu fouilla les poches du blouson de Meier : un mouchoir à ses initiales, des caramels bretons et un papier plié en quatre (une carte, représentant une sorte d'île avec des symboles étrangers). 

 

C'est alors que des Erloor surgirent de partout, en même temps qu'une voix sortie de nulle part s'élevait dans nos têtes : Xorn, la reine des Erloor.  Reconnaissante vis-à-vis de Darvel pour avoir renversé ceux qui asservissaient les siens, elle se déclara prête à nous fournir un autre de ses yeux pour nous permettre de rentrer.  Pour cela, nous devions nous rendre à une autre de ses tanières (à environ 12 heures de marche) avec laquelle elle avait perdu contact 7 jours auparavant.  Nous n'avions guère d'autre choix que de donner notre accord.  Avant de nous mettre en route, elle nous mentionna une de ses récentes visions : l'obscurcissement du soleil martien, stoppant net la lumière. 

 

Très réjouissant ...

 

Après une remontée du dédale de boyaux et de cavernes creusés par les Erloors, nous parvînmes enfin à l'air libre, dans une atmosphère d'éclipse.  Après avoir marché un moment, nous arrivâmes à un village d'êtres semblables à des humains.  Une statue de Robert Darvel s'y trouvait, mais renversée ; en fait, l'oeuvre des trois requins du Ciel (Marek Dragovski, Augustin et Pierre) qui s'étaient autoproclamé roi.  Pas très agréable comme spectacle, mais nous pûmes cependant jouir d'un banquet d'accueil, qui se révéla très instructif.  Les trois compères, tyranniques, n'étaient guère aimés par les indigènes dont l'ancien chef, Aïos, nous confirma qu'il demeurait une profonde nostalgie du "Roi" Darvel.  Le ferment idéal pour une rébellion. 

 

Je partis en reconnaissance durant la nuit et un autochtone en profita pour me filer le train.  Rien de grave : il désirait juste parler à l'ensemble du groupe.  L'indigène, Oïos, nous mena aux autres dissidents (au nombre de 9), impatients de se soulever contre les Requins.  Nous apprîmes que Marek était pyrokinésiste, Augustin capable de tout briser, mais les capacités de Pierre demeuraient inconnues.  De sacrés adversaires en perspectives, aussi dûmes-nous convaincre les rebelles d'attendre notre retour de la tanière Erloor avant de passer à l'action. 

 

Au matin, l'obscurité s'était accru.  La vision de Xorn ne semblait visiblement pas sans fondement.  Munis de provisions, nous reprîmes la route vers l'ouest.  Le voyage fut sans encombre, mais dépaysant.  Dans une forêt pastel, nous croisâmes un drôle d'animal, un genre de croisement entre une vache et un reptile (2 mètres au garot).  Il ne nous attaqua pas, mais son cri nous rendit sourd pendant pratiquement une heure.   Le sentier que nous suivions stoppa à une rivière turquoise que nous suivîmes.  Là, on frôla la catastrophe : Charpentier entendit des couinements et, lorsque l'Inconnu alla voir, il manqua de finir dans une plante carnivore. 

 

Nous débouchâmes finalement sur un vaste désert stérile et rocheux, au sein de laquelle nous aperçûmes la caverne que nous cherchions.  Il y avait aussi des myriades d'empreintes au sol, style insecte. 

 

A suivre ...

 

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Sorry du retard :

 

Nous avançâmes prudemment.  Le temps était sombre, bien qu'il fût encore l'heure du jour.  Tout cela ne présageait rien de bon. 

 

Et de fait, les choses se gâtèrent : une sorte d'étoile filante vint s'écraser à quelques kilomètres.  L'Inconnu s'y téléporta pour aller voir et revint bientôt chercher Annuman et nous fîmes le chemin à pieds.  Nous découvrîmes des constructions monumentales remontant à une époque visiblement très lointaine : allées, statues très allongées, bâtiments richement ornés, obélisques intactes, ...  Quant à la fameuse étoile filante, elle fut une surprise de taille : Kali, l'armure d'Annuman !  Et en parfait état, à première vue !

 

Alors que le scientifique hindou s'abîmait dans la vérification des systèmes de son armure, Charpentier alla examiner les ruines, littéralement surexité.  Tout à coup, il disparut alors qu'il s'avançait entre deux obélisques.  Moi et l'Inconnu le suivîmes et nous nous retrouvâmes sur un vaisseau, à l'architecture identique aux ruines, cernés par de grands êtres à tête de poisson.  Ceux-ci nous emmenèrent dans une pyramide où siègeait leur "dieu".  Ce dernier resta silencieux tandis que ses conseillers nous interrogeaient.  Perplexes quand au fait que nous venions de la Terre - planète inhabitée selon eux - ils finirent par nous envoyer en cellules. 

 

Avions-nous remonté le temps ?  Tout portait à le croire. 

 

Une alarme retentit bientôt, suivie par des tirs, et nous vîmes arriver Annuman, capturés lui aussi. 

 

Des gardes vinrent enfin nous chercher pour nous conduire dans une nouvelle salle, face à un conseiller qui nous révéla son visage, presque humains.  Il nous annonça que nous nous trouvions à bord de l'"Inséminateur" et ne croyait pas à l'idée que puissions venir du futur.  C'est alors que le vaisseau se mit à être secoué.  Le conseiller ne perdit pas de temps et nous ramena face au "dieu", qui consentit à nous laisser rentrer à notre époque (apparemment,  il avait plus de flair que ses conseillers), afin de "sauver la mission".  A cette occasion, il me fit par d'un étrange avertissement, comme quoi j'allais devoir "choisir entre les miens et mes amis".  Avant la séparation, il confia un artefact à l'Inconnu et imprima une sorte de tika humide sur mon front (dont les effets semblaient surprenant !).  L'artefact nous ramena aux pieds des obélisques que nous retraversâmes pour revenir sur Mars. 

 

A la tanière des Eloors, enfin atteinte, rien que des squelettes nettoyés, avec des traces de lames sur les os , et mêlés à des cadavres insectoïdes !  Nous remontâmes la piste jusqu'à un vaste cratère où gisaient des restes d'oeufs récemment éclos.  Annuman se hâta de détruire les quelques-uns encore intacts. 

 

Nous retournâmes vers l'extérieur de la vallée.  L'éclipse s'accentuait, ce qui n'était pas très normal.  La voix de Xorn nous parvint alors, nous demandant de revenir vite, car la Grande Nuit était là !

 

 

A suivre ...

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