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homme des bois

Les Lames du Cardinal

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Ça a été incertain mais finalement je confirme ma présence ce jeudi, je partirai en France le lendemain.

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Salut tout le monde j'espère que vous allez bien. Moi par contre je suis malade depuis hier. Pas vraiment d'évolution (ni en bien ni en mal) donc pour ce soir je verrai :/
Je vous tiens au courant mais bon... : (

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il y a 8 minutes, Moon a dit :

Salut tout le monde j'espère que vous allez bien. Moi par contre je suis malade depuis hier. Pas vraiment d'évolution (ni en bien ni en mal) donc pour ce soir je verrai :/
Je vous tiens au courant mais bon... : (

Soigne toi bien Anne, et bon rétablissement !

 

Si je ne me trompe pas pour le moment notre groupe était séparé et je devais aller avec Romaric à Rocroix pour trouver des renseignements sur Elise. On pourra jouer cette partie du scénario si je suis tout seul ou ça va poser problème ?

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Anne, petit résumé de nos péripéties pour que tu ne sois pas perdue lors de la prochaine séance.

 

Après une nuit complète de chevauchée, Barthelemy et Romaric arrivèrent à l'aube, éreintés et crottés, à Rocroix. Ils se dirigèrent immédiatement à la première auberge qu'ils croisèrent pour manger et glaner des informations au sujet d’Élise. Coup de chance, l'aubergiste avait eu vent qu'une nonne était passée il y a quelques jours par l'auberge de l'un ses confrères, plus loin dans la rue.

Ni une ni deux, Romaric et Barthelemy se dirigèrent vers ce nouveau lieu. Ils apprirent de l'aubergiste lui-même qu’Élise avait bien passé une nuit ici, mais après avoir reçu une lettre, elle disparu mystérieusement. Bartelemy régla la note d’Élise, et après ça l'aubergiste l'informa que les affaires de cette dernière étaient toujours gardées sous clé dans la chambre, laissée en l'état depuis sa disparition. Barthelemy convainquit l'aubergiste de le lui laisser jeter un coup d’œil, avant que les affaires ne soient récupérées par les louves qui elles aussi enquêtent sur la disparition.

Dans le paquetage d’Élise, Barthelemy découvrit une lettre, signée par un certain Monsieur de Berléan, dans laquelle il était écrit qu'elle était invitée à dîner à l'hôtel de Berléan, et que ce dîner serait pour elle l'occasion de revoir le fils qu'elle a eu avec Barthelemy.

Apprenant qu'il avait un fils, Barthelemy fut sous le choc pendant quelques minutes, perdant complètement ses moyens. Après avoir retrouvé ses esprits, il se rendit avec Romaric à l'hôtel de Berléan. Une stratégie simple fut mise en place : Barthelemey devait s'annoncer afin d'accaparer l'attention des éventuels gardes de la demeure, tandis que Romaric devait s'introduire quelques minutes plus tard en toute discrétion, afin de l'épauler en cas de besoin. Romaric alla donc se cacher.

Après avoir sonné, une domestique arriva et Barthelemy s'annonca. La domestique repartit et quelques instants plus tard une homme armé se présenta, le sourire aux lèvres. Après une courte discussion, l'homme accepta d'ouvrir la porte afin que Barthelemy "assiste au spectacle".

Alors qu'ils entrèrent dans l'hôtel, Barthelemy dans un geste brusque et vif mit un couteau sous la gorge de l'homme et lui demanda de le mener à son fils et Elise. L'homme obtempéra, conservant un calme olympien. Au fur et à mesure qu'il progressait dans la bâtisse, Barthelemy comprit qu'il était tombé dans un piège, mais espérait que son acte allait permettre à Romaric de s'infiltrer en toute discrétion.

Finalement, Barthelemy arriva dans une grande salle à manger, où un vieil homme l'attendait. Il s'agissait de Monsieur de Berléan, qui avait sur ses genoux un petit garçon d'environ trois ans, prénommé Martin. Face à son fils, Barthelemy était subjugué par l'émotion et ne savait pas vraiment quelle stratégie adopter. Inquiet par les menaces du maître de maison, il relâcha le garde et s'assit à la table de Berléan. Il apprit lors de sa discussion avec lui que les parents d’Élise étaient des sympathisants, voire même des acteurs, du complot draconique, mais aussi qu'Elise était en passe d'être violée par un dragon..

Finalement, ne voyant pas Romaric arriver et comprenant que ses chances de repartir vivant s'amenuisait de minute en minute, Barthelemy passa soudainement à l'attaque. Il balança un pichet de vin à la tête du Berléan et engagea le combat contre lui et son sbire. Il entendit dans la pièce d'à côté Romaric se battre contre d'autres gardes.

Après un long et âpre combat dans lequel il ne sortit pas indemne, Barthelemy triompha de ses deux adversaires, prit son fils sous le bras et rejoignit l'autre pièce. Il vit Romaric finir son propre combat, avec cinq gardes à ses pieds, morts.

Accompagnés de Martin, les deux hommes décidèrent de partir à la recherche d'Elise, sans doute encore dans l'hôtel...

 

Modifié par shinob
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par contre, pour vous deux, le retour sur paris risque d'être brutal! :D

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Boarf, tout se passe bien à Paris, les nuits sont calmes, les oiseaux chantent, tout ça !

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Comme nous ne sommes pas au courant des derniers évènements, je n'étais pas sûr de rentrer à Paris tout de suite car j'avais envie de "neutraliser" mes beaux parents... Mais au final il va falloir mettre en sécurité mon fils et Élise (en espérant qu'elle soit vivante) du coup le retour dans la capitale s'impose... Et oui, ça va être rude !!! :-D

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mais non ! que vas-tu nous chanter la, je te jure que tout vas bien a paris !

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y'en a au moins une qui se fera tirer les oreilles par monsieur le cardinal Mazarin :D

enfin... si on lui coupe pas la tête d'ici là!!!

Modifié par homme des bois
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Petit post pour prévenir que je ne serai pas là le 16 février car je serai (toujours) en France ;)

Modifié par Moon

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Quand je repense à certains de mes actes, je suis fier. Je me sens briller, j'aime ainsi me mettre en avant et sourire face au danger et à l'adversité ! Ainsi, ma lutte acharnée face aux drake, dos à dos avec mes compagnons, est un motif de fierté, de grandeur ! Les duels à mort qui ont suivis, permettant l'obtention d'informations, mais aussi que ces valeureux adversaires retrouvent leur honneur, a de quoi être fier ! Se rendre dans les Ecailles, une épée drake à la main, attisant des regards de haine et de crainte, m'a fait briller, tout comme ma rencontre, mémorable bien que rapide, avec le capitaine drake.

D'autres actes, par contre... Non, aucun motif de fierté dans cette visite au monastère bénédictin. Sous un faux prétexte, et une fausse identité, nous nous glissâmes dans les lieux et, bien que sentant que les sous-sol sentaient le Mal, que les deux frères, responsables de l'attaque, étaient bien plus que de simples moines, et bien les ennemis que nous recherchions... Difficile de les confondre... Vu le prétexte, De Bouillon resta avec eux-deux, alors que notre ami contrebandier et moi nous rendions au réfectoire... Et si la tourte ne valait pas celle de Raphaël, nous fumes bien accueilli, mais le frère Rémy qui avait pris nos armes pour les mettre en sûreté sentait lui-aussi mauvais. Quelques questions bien placées laissait entendre que, si rien ne permettait d'affirmer avec certitude qu'il faisait partie du groupe qui avait amené les flamberges aux drakes, il connaissait le trafic de jusquame, et essayait, soi de nous saouler, soit de nous empoisonné.

C'est donc tendu et sur nos gardes que nous étions, que De Bouillon se mit à hurler. Alors je laissais mes réflexes agir, assommait frère Rémy et fonçait avec mon compagnon pirate récupérer nos armes, avant de courir en direction des cris. De Bouillon, tendu, nous prévint qu'ils étaient capables d'influer sur l'esprit, aussi je ne pouvais les laisser parler. Courant vers les sous-sol, j'ignorais les moines paniqués et quand l'un d'entre-eux se mit en travers de la route, je présumais – heureusement à raison – qu'il s'agissait du compagnon du dragon dirigeant les lieux, et lui passait mon épée en travers du corps.

Le salaud s'effondra, surjouant sa blessure tout en, à mots discrets, se moquant de nous, nous révélant que nous étions baisés et que son ami était partis chercher la garde. Oui, rien de glorieux ici, vraiment...

Histoire que cela ne soit pas un fiasco total, je ligotais donc l'homme, et le jetais à travers un vitrail pour prendre la fuite. Et donc, par des chemins détournés, nous nous cachâmes dans la forêt, attendant que le bateau de notre contrebandier vienne nous récupérer, et ramenant l'homme blessé, ce prisonnier certes utile si nous réussissons à le faire parler, jusqu'à l'hôtel des lames, caché dans un tonneau.

Ce fiasco peut certes s'avérer utile mais, alors que je raconte nos aventures, aidé de mes compagnon, à mon ami et capitaine, Lafargue, je ne peut m'empêcher d'avoir honte, tant tout ceci a manqué d'héroïsme. Vivement que je revois notre artificier, que je puisse me rattraper en ce qui concerne l'héroïsme, mais décidément, ces ennemis que nous affrontant se révèlent particulièrement retors – et frustrant. Espérons que Le Magnifique et dame de Winglefeld auront mieux brillés...

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@homme des bois à la séance prochaine ou celle d'après, il faudrait que je discute avec Élise de notre éventuel avenir commun et de ce que nous pouvons faire pour Martin. Devant les autres joueurs IRL mais juste entre Barthelemy et Elise en jeu. Je réfléchis à des idées en vue de la discussion, donc dis moi si on discutera de tout ça le 16 février ou le 02 mars ^^ (dans tous les cas dans la storyline du jeu il faut que ce soit avant trois jours).

Modifié par shinob

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ça dépendra de toi en fait! faudra vous trouver du temps pour discuter mais ya moyen!

comme je suis prévenu, j'essayerai de'inclure ce passage la prochaine séance! :D

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Ok ! Du coup je vais préparer et rôder les arguments capables de percer la tête particulièrement dure de ma future femme ! :-D

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faut pas être sévère avec elle, les événements qu'elle a connu ces dernières années lui ont forgé un caractère bien trempé! :P

@yosara, tu nous fais un résumé de la dernière partie? ;)

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j'y travaille, mais je tient a ce qu'il soit bien fait !

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C'est étrange ... en tant normal, vu l'échec cuisant que fut ma mission au Louvre, je ne devrai ressentir que de la frustration. Et pourtant ...

avec l'aide de D'artagnan et de la Reine, j'ai réussi a identifier une suspecte probable de l'assassina du roi dont j'était convaincu depuis la mort du médecin. heureusement que De Gondi ne m'as pas gardé pour m'interroger, j'aurai eu du mal a m'extirper de la.

la suspecte s’appelle Flora Dufleuret, c'est une jeune et belle noble récemment arrivée a la cour et rapidement catapultée en tant que favorite. je décide donc d'aller fouiller sa chambre. j'était sûre de pouvoir trouver un poison ou d'autre preuve, je ne suis pas dans une position ou je peut accuser publiquement quelqu'un sur base de mes certitudes. tout ce que je peut faire, c'est informer des personnes puissantes, sans plus. mais une fois dans la chambre, rien, je n'ai rien trouver, il DOIT y avoir quelque chose. Et pourtant ... je n'ai pu trouver que des restes de lettres calcinés dans la cheminée, inutilisable malheureusement ... enfin, peut être que le maître de magie du cardinal pourra en faire quelque chose, avec la magie, je ne suis jamais sûre de rien ...

je décide donc de me cacher dans sa chambre et de rester la pour la confronter quand elle reviendra après avoir "pleuré" toute la journée la mort de son roi. je m'approche discrètement d'elle pendant qu'elle se change, je la bâillonne pour l’empêcher de crier et la ... assez étrangement, je commence a frissonner, mes mains deviennent moites et malgré tous mes efforts pour rester maîtresse de mes émotions, je la trouve attirante, terriblement attirante !

je fini par la lâcher,je recule de quelque pas ce qui me permet d'admirer son corps nu. j'essaie de garder mes esprits, de l'interroger, mais l'emprise de son pouvoir sur moi est beaucoup trop forte, et rapidement, elle me déshabille, m'amène jusqu’à son lit, et la suite est trop intime pour que je la couche sur le papier ...

mais c'est la qu'est l'étrangeté de mes émotions actuelles : le Louvre fut un échec, j'ai appris le quart de ce que j'espérais trouver comme information et par dessus tout, je ne ramène pas la moindre preuve ! et pourtant, je ne parvient pas a ressentir la frustration, les remords et la colère qu'on serai en droit d'attendre de moi ... malgré cet échec, je ne peut nier que j'ai passé la nuit la plus merveilleuse de ma vie, et de ce fait, même si je le voulais, je serai bien incapable de regretter ce qu'il s'est passé dans le palais royal ...

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c'est bien thomas, tu as su saisir l'important de ce que tu as vécu lors de la dernière séance...

ton résumé révèle juste ce qu'il faut de "sensualité" sans entrer dans le graveleux... tu as bien saisi  le côté romantique que j'ai essayé de mettre à cette scène!

:D

et tu arrives à distiller avec tes ressentiments, le reste de la séance!

encore une fois, chapeau les artistes, vos résumés rendent de bel hommage à mes parties des Lames du Cardinal!

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Comment bien dormir en ressassant les événements de la veille ? Impossible, bien entendu mais, quand Raphaël me tire de mon sommeil agité, pour me proposer une tourte et m'occuper des événements de la journée, j'ai pu prendre une décision. Dans mon esprit apparaît très clairement ce qui doit être fait. Aussi, après avoir fait mes ablutions et bu mon premier verre de vin de la journée, j'annonce à mes compagnons – Anne et de Bouillon – que j'aimerais ne pas les accompagner escorter notre prisonnier jusque chez monsieur de Beaufort. J'eus espéré qu'Anne puisse me remplacer, mais elle doit rester sur Paris pour assister Le Magnifique lors d'un déjeuner mystérieusement dangereux... Que nous prépare-t-il donc à nouveau ?

Si de Bouillon n'est pas dérangé en soi par le fait d'escorter seul le moine, il n'aime pas mon idée, la qualifiant de vendetta. J'ai comme l'impression qu'il me juge trop sévèrement et qu'il n'a pas une confiance excessive en moi, mais bon, là n'est pas le plus important !

Fort heureusement, l'arrivée de mademoiselle de Wingefeld calme les ardeurs, surtout qu'elle nous expose savoir que le roi a été assassiné, et que le poison provient d'une des concubines du roi, une dragonne visiblement, qui l'aurait envoûtée. Je suis ravi de voir que la charmante Ecossaise prend ma défense, appréciant mon idée de rendre une petite visite à monsieur Reinhardt pour égaliser le score, et accepte d'accompagner de Bouillon à Beaufort. Cela n'empêche pas les choses de s'envenimer, décidément le caractère péremptoire de de Bouillon ayant du mal à accepter ma personnalité, et les événements de la veille me rendant bien moins patient à son égard. C'est finalement dans le silence que nous terminons de déjeuner, et je me lève, saluant tout le monde, pour me rendre chez l'artificier.

Amusant comme, alors que je rentre dans la boutique, une tension naît immédiatement quand le patron des lieux me reconnaît. J'attends tranquillement mon tour, et j'explique à monsieur Reinhardt ce qui m'amène et que l'on pourrait résumer par ces mots :

« Vous, moi, nos épées, dehors, un duel à mort »

Bien entendu, j'y ajoute quelques mots, parlant de ma victoire et la taille de sa virilité pour le motiver, mais je laisse aussi entrapercevoir ma frustration d'être manipulé par ses maîtres, et le plaisir de pouvoir enfin être confronté à un homme qui voit le monde d'une manière similaire à la mienne. Il prend le temps de préparer son épée, tandis qu'il me fait servir à boire, et nous sortons, pour ce duel qui doit se dérouler rapidement, avant que la garde n'arrive.

Le duel fut violent, épique, sauvage, magnifique, me lavant de la frustration de la veille, et c'est un adversaire honorable et valeureux que finalement je passe au fil de ma magnifique épée, lui plongeant deux coups d'estoc rapide devant une foule de témoins ahuris bloquant la place. Je ramasse son épée, qui va rejoindre les autres qui sont en train de tapisser les murs de ma chambre, et je pars en courant, laissant mon sang s'écouler sur mon passage. Car il ne fallait pas espérer que je m'en sorte indemne.

C'est donc titubant que je rentre à l'Hôtel des lames, et Raphaël, diligent et efficace, me sert du vin et va chercher un docteur. C'est donc alors que le toubib s'occupe de moi, avec la délicatesse d'une charge de cavalerie, que je revois monsieur Le Magnifique, qui attend que le docteur s'en soit allé, pour me parler, désirant, selon ses propres termes, être franc avec moi – et c'est fort aimable à lui. Il m'explique que sa famille a dû fuir la France, du fait d'un complot draconique, mais qu'il s'agit d'une manigance de Richelieu, et que donc, la Lame travaillant censément pour les dragons, c'est lui. Que son repas était avec madame Lebihan, qu'il a voulu lui faire croire qu'il veut travailler pour elle, et que, d'après elle, il reste au cardinal une semaine à vivre. Entre ceci et l'attaque de l'hydre dans deux jours, nous risquons de ne pas nous ennuyer tout de suite... Il est censé rencontré ce soir l'ami de notre prisonnier au monastère, et ensuite se rendre chez les Lebihan... La journée risque donc d'être tendue. Car pour couronner le tout, Anne n'a pas encore été revue.

Nous décidons donc de nous partager les tâches. Le Magnifique prend le coffret contenant les papiers brûlés donnés par mademoiselle de Wingefeld pour les amener en wyverne chez Férié, et je me dirige jusqu'au restaurant.

Etant donné qu'elle n'est plus là-bas, je mène une petite enquête et la retrouve chez un ami de son père, où elle s'était réfugiée car elle a été remarquée et suivie. Vu qu'ils se sont lassés, nous pouvons rejoindre Férié de notre propre côté et raconter les événements au capitaine. Nous convenons donc que je ne peux pas accompagner Le Magnifique ce soir au monastère mais, puisque nous espérons que le nouveau mentor du roi sera présent pour rencontrer Armand. C'est l'occasion de s'infiltrer chez lui, en espérant trouver des preuves qu'il est un magicien draconique, preuves que je pourrai en ce cas présenter à D'Artagnan pour qu'il agisse – et des preuves qui nous diraient peut-être quelle tête contrôle l'hydre, puisque Férié pense qu'il s'agit du sorcier l'ayant réveillé. Je propose un plan, qui est validé. Notre ami pirate fait une diversion en agonisant d'injures les gardes, et Anne et moi, chacun par un côté, infiltrons les lieux.

Puis (parce que la soirée pourrait être ennuyeuse autrement) il faut foncer se planquer non-loin des Lebihan et, si Le Magnifique n'a pas donné signe de vie au bout d'une heure, s'y glisser pour le sauver.

Oui, nous risquons très prochainement de ne pas nous ennuyer !

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Mais quelle tête de pioche, ce Gaston !!!!

Alors que nous étions enfin quasiment tous réunis après le retour d'Alianor (ne manquait plus que le Magnifique), Gaston décida de partir seul régler son différend avec Reinhardt. Faisant fi du danger, cette tête creuse partit donc seul au petit matin, nourri d'une tourte, et armé de son courage et sa nouvelle épée. Je lui souhaite sincèrement bonne chance, tout en étant très inquiet pour lui.

Quant à Alianor et moi, nous partîmes aussi à l'aurore vers la demeure de Monsieur de Beaufort, afin de mettre en sûreté notre encombrant prisonnier. Le parcours se passa sans encombres, mais à notre arrivée en ville le "frère" Paul se mit à brailler comme un âne devant les portes de la cité. Le garde en faction fût bien évidement alerté et nous questionna. Nous eûmes tôt fait cependant de le convaincre à notre cause. Il faut dire que le bougre n'était pas une lumière et se rangea donc très rapidement à nos arguments... peut être même un peu trop vite, car dans un accès de bêtise il alla même jusqu'à frapper notre prisonnier. Si je ne porte pas "frère" Paul en haute estime, mon cœur de chrétien saigna face à cet acte barbare, qui eut quand même le mérite de calmer notre captif.

Une fois à l'abri chez Monsieur de Beaufort, j'échangeai quelques mots avec mon hôte et ne tarda pas à lui faire accepter l'idée qu'il prenne soin de notre captif, même s'il eut l'air dégoûté en songeant qu'il allait garder sous son toit un demi-dragon suspecté de complot draconique. J'eus tôt fait de le convaincre définitivement à notre cause en lui rappelant la dette qu'il avait à l'encontre des lames, même si l'évocation de ce souvenir n'améliora pas son humeur déjà bien mauvaise !

Une fois le prisonnier sous bonne garde, nous nous rendîmes dans le salon pour un souper à l'ambiance monacale. Le silence pesant fût brisé par l'arrivée du fils de Beaufort, qui ne fût pas avare de compliments à l'égard d'Alianor. Cependant le maître de maison, par ses paroles glaciales envers son fils, nous transmis rapidement sa méchante humeur, tant et si bien que le silence revînt plus vite qu'on ne le crût. A un moment Alianor évoqua un certain "Fanfan", cependant cette évocation eut tôt fait de mettre mal à l'aise le fils de notre hôte, et n'égaya pas l'atmosphère pesante qui régnait.

Par la suite, nous décidâmes d'interroger en bonne et due forme le "frère" Paul, mais sans avoir trop d'espoir car nous savions que les agents des dragons ne délivrent que peu d'informations, comme en témoigne notre dernier interrogatoire... Dans un premier temps, je promis au captif sa liberté en échange d'informations, mais au fur et à mesure de notre entretien je pris conscience de son tempérament chaotique et diabolique ! Sachant qu'il n'était plus possible de lui rendre sa liberté, mais face à la nécessité de récupérer des informations, je décidai de mentir (et Dieu seul sait que mon âme en souffrit) et lui promettre ce que je ne pourrais pourtant jamais lui accorder.

J'appris ainsi que "frère" Antoine, le dragon qui tenta de m'hypnotiser la veille, était en fait l'alchimiste des ombres, un membre éminent des Arcanes, et probablement artificier des explosions qui menacent de ravager Paris. Sans que je sache vraiment pourquoi, mon cœur se saisit à l'évocation de son nom. Je découvris également également que celui qui manipule l'Hydre est un magicien, et qu'il serait très proche de notre regretté roi Louis XIII à l'occasion de son enterrement prévu dans deux jours. Au vu des renseignements que nous avions déjà, mon instinct me laisse croire que c'est le cardinal de Gondy, nouveau mentor du roi et rival du cardinal Mazarin, qui n'est autre que le magicien. J'aurai peut-être pu obtenir plus d'informations, cependant une mésentente avec Alianor; qui n'avait point compris ma stratégie pour faire parler le prisonnier; réduisit à néant mes efforts : "Frère" Paul comprit qu'il ne retrouverait pas sa liberté de sitôt et refusait désormais de parler. Nous le remîmes donc en cellule.

J'ai hâte de retrouver mes compagnons et leur faire part de ces nouvelles préoccupantes. Il va falloir nous organiser et rester souder face à l'ennemi, que l'on sait désormais multiple !!

Modifié par shinob
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N'empêche, Elise a dû se poser des questions en entendant mon retour de ma petite escapade ! :-D

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Le traumatisme qu'elle a vécu récemment étant encore frais, et étant donné qu'elle n'est pas venue dans le salon pour voir ce qu'il se passait quand tu criais, je pense qu'il y a de bonnes chances qu'on la retrouve cachée dans un placard avec Martin. :-D

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@homme des bois et les joueurs désolé je ne pourrai pas être là ce soir !

J'ai un évènement familial organisé à la dernière minute par ma sœur, il faut que j'aille en France.

Modifié par shinob

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