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ninik

7th Sea Seconde édition : A la découverte de Thea

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Il y a 3 heures, LordJagged a dit :

Bon voyage en Eisen à toi et à ta compagne.

Merci merci ;) !

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Acte V : Les vertes et (c)riantes forêts d’Avalon

 Après une traversée tranquille durant laquelle nous jetons le coffre d’Adramelech dans la plus profonde fosse que nous pouvons croiser, nous débarquons à Carleon. Nous nous rendons directement à l’Université afin de retrouver monsieur de Vaucanson. Mais il apparait qu’il n’est plus là, parti chez les sidhes afin d’accomplir son grand œuvre, créer un automate capable de ressentir des émotions. En échange d’une copie du livre Syrneth, Théophraste peut fouiller les affaires de de Vaucanson et découvre qu’il avait rendez-vous avec un inconnu à l’auberge du « Repos de la Reine », territoire neutre à l’orée des territoires sidhes. Nous nous rendons ensuite à Glamour Town afin de rencontrer monsieur Winchester, un armurier que cherche Bjorn. Malheureusement sur place, nous apprenons que Winchester a été emmené par un carrosse noir et que, plus tard, son frère est parti également pour le retrouver. Où se rendait ce carrosse mystérieux, personne ne le sait.

Nous passons la nuit au « Smoking Kipper » et, au matin, nous nous mettons en route pour le « Repos de la Reine ». Eleanore en profite pour visiter les terres familiales et nous présenter ses parents. Visiblement la famille Adrew ne roule pas sur l’or et son père ne parle que de la marier pour renflouer ses finances.

Le lendemain, nous sommes attaqués par des brigands qui regrettent bien vite leurs actes puisqu’ils finissent blessés et dépouillés de leur argent mal acquis. Finalement, nous arrivons au « Repos de la Reine » où nous faisons la connaissance de Gwynnfra, tenancière de ce lieu de rencontre entre humains et sidhes. Elle se souvient bien de de Vaucanson et accepte de se renseigner pour trouver la personne  qu’il a rencontré ici. Pour le carrosse, elle suppose qu’il s’agit du véhicule d’une banshee. Elle nous présente à Solis et Tollus, jumeaux sidhes qui pourront suivre les traces dans la forêt de Balig.

Au lever du soleil, Solis nous emmène dans la forêt aux milles dangers. Nous arrivons d’abord à une rivière où une femme en pleurs lave son linge. Il s’agit d’une banshee qui demande à Bjorn de venir essorer un linceul avec elle. Celui-ci s’exécute mais tourne le linceul dans le même sens que la femme. En effet, s’il avait tourné dans le sens opposé cela aurait signifié sa mort prochaine. Plus loin, nous arrivons à une autre rivière enjambée par un pont que garde un chevalier qui nous défie de le battre en duel avant de pouvoir passer. Bjorn accepte le combat et bat le chevalier. Le soir tombe quand nous arrivons à une demeure de pierre sombre, le château de la banshee. Théophraste toque à la porte et demande l’hospitalité. Nous sommes introduits devant la maitresse des lieux, dame Daena, qui est inconsolable car sa fille a été tuée par le père de l’enfant dont elle annonçait la mort. Ivre de vengeance, la banshee a décidé de tuer tous ceux qui ont participé à ce crime, dont Winchester qui a fabriqué l’arme. Nous parvenons à convaincre la dame qu’une exécution sans procès n’est pas de la justice. Elle accepte donc de tenir un procès avec nous comme avocat de la défense. En stipulant bien que nous subirions le même sort que nos clients.

Nous allons voir Winchester qui nous dit qu’il a été trompé et qu’il n’aurait jamais fabriqué cette arme s’il avait su à quoi elle allait servir. Du coup, devant dame Daena, nous pouvons argumenter qu’il est lui-même victime d’une tromperie et qu’il ne mérite pas la mort pour cela. De plus, tuer cet homme ou quiconque ne ramènera pas sa fille. La banshee accepte de libérer les frères Winchester mais ils ne pourront plus fabriquer d’armes. Quant à nous, elle nous enjoint de lui trouver un banshee afin qu’elle puisse avoir une nouvelle fille. Nous avons 5 ans pour le faire.

Modifié par LordJagged

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Notre expérience tend à prouver que les rivières sont les endroits les plus dangereux de la forêt sidhe. Pour l'instant, 3 rivières, 3 dangers à surmonter.

Acte VI : La Bibliothèque Impossible

 De retour au « Repos de la Reine », Albert Winchester, à qui la banshee a interdit de transmettre son savoir, conseille à Bjorn de trouver son mentor, le chevalier Alburt. Celui-ci pourra lui enseigner ce qu’Albert ne peut plus mais, bien évidemment, il ne sait pas où il se trouve dans le pays féérique. Gwynnfra nous annonce que le mystérieux M sera présent le lendemain matin.

Alors que nous prenons notre petit-déjeuner (fortement mentholé, comme d’habitude… Je pense que nous commençons tous à avoir des reflets verts sur la peau), nous voyons débarquer un chevalier portant un M sur son écu. Il se présente comme étant le chevalier Moqueur. Il nous apprend qu’il a aidé de Vaucanson à trouver le chemin de la Bibliothèque de Brinbasel car il devait un service à un de ses ancêtres, mais pourquoi devrait-il nous aider nous ? Alors que nous cherchons des arguments, il se décide à nous aider sans contrepartie. Nous devrons trouver un carrefour à 6 heures de marche d’ici et, une fois sur place, tourner 8 fois dans le sens horaire, puis 8 fois dans l’autre sens, puis revenir sur nos pas. Le fait qu’il nous aide gratuitement et ses instructions alambiquées nous font craindre un mauvais tour de sa part, mais avons-nous d’autre choix que de faire ce qu’il dit ?

Après quelques heures de marche, nous arrivons à une rivière où une jeune fille d’une grande beauté est en train de se laver les cheveux. Ceolwyn, car tel est son nom, s’approche de nous et est de suite intéressée par les muscles de Bjorn. Elle veut qu’il l’épouse sur le champ. Nous avons bien du mal à la convaincre que c’est une mauvaise idée et à convaincre Bjorn, qui semble tout à fait prêt à demeurer auprès de la donzelle. Nous reprenons la route pour parvenir enfin au plus beau carrefour que nous ayons jamais rencontré. Et nous voilà à tourner dubitativement dans un sens puis dans l’autre puis à revenir sur nos pas.

A notre grand étonnement, nous ne voyons plus la rivière de Ceolwyn. Par contre, nous apercevons un arbre gigantesque avec une porte à sa base. Le heurtoir nous admoneste vertement car nous avons utilisé sa tête pour frapper la porte, ce qui est plutôt incivil. Le heurtoir, qui n’a pas de nom, nous apprend qu’il s’occupe d’accueillir les visiteurs de La Bibliothèque. Afin de nous faire pardonner notre indélicatesse, nous lui proposons de lui trouver un nom. Le heurtoir s’appellera désormais Oscar. Plutôt heureux d’avoir un nom, Oscar nous indique où nous pourrons trouver le bibliothécaire dans ce bâtiment labyrinthique.

Le conservateur nous accueille aimablement mais avant de nous laisser consulter des ouvrages, il nous demande de l’aider à résoudre un problème. Car, chez les sidhes, les livres ont leurs humeurs et actuellement notre hôte se retrouve avec une révolte dans la section du Moi Profond Croissantin. Sur place, nous trouvons des rayons en plein chaos, les livres étant tous sortis de leur emplacement. Nous écoutons leurs revendications et parvenons à les calmer avec quelques banderoles revendicatives. Le bibliothécaire accepte deux de leurs revendications, un dépoussiérage plus régulier et le déplacement de la section des ouvrages Libertins Amazones dans cette zone afin que ces messieurs profitent d’une compagnie féminine. Notre mission remplie, Théophraste peut consulter le dernier livre lu par de Vaucanson. Il en déduit que le vieux savant est parti pour la Sélénie, une partie de la forêt sidhe où il pourra trouver des matériaux nécessaire à sa Magna Opera. Nicodème de son côté consulte les ouvrages qu’à écrit et qu’écrira Martillo de Magdalena del Martille, un alchimiste qu’il recherche  et qui semble ne pas être une bonne personne.

Modifié par LordJagged
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Comme je l'ai dit l'autre jour, je pars pour la Vendée lundi prochain et j'y resterai 2 semaines (je serai donc présent le mardi 10). En attendant, je vous souhaite bon courach !

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Acte VII : Le mariage de Bjorn

 Pour prendre la route de la Sélénie, nous revenons sur nos pas jusqu’au carrefour. Bientôt la forêt laisse place à une région montagneuse et, alors que la nuit vient de tomber, nous arrivons devant une jolie chaumière. Heureux à l’idée de bénéficier d’un abri après notre voyage, nous allons toquer et sommes accueillis, à notre grande surprise, par un automate qui se nomme Alfred. Il nous conduit auprès de son maître, Habetrot, celui qui tisse la Destinée, rien que çà. Théophraste lui demande s’il sait où nous pourrions trouver monsieur de Vaucanson. Sur ce, le maître des lieux fait apporter un vase contenant un cerveau, celui de Vaucanson, qui a été ainsi puni car il a créé la vie intelligente en la personne d’Alfred. Habetrot accepte de rendre son corps au savant pour peu que nous nous rendions à l’ouest jusqu’à une forêt brûlée. Il y a là un monstre qui garde une tour et qui empêche quiconque de l’approcher. Nous devrons le vaincre pour libérer la dame qui y est tenue captive.

Le lendemain matin, nous reprenons donc la route pour parvenir après une journée de voyage à l’orée d’une forêt qui a été victime d’un incendie ravageur. Après une nuit réparatrice, nous nous enfonçons dans les cendres pour parvenir à une tour. Et un Draken surgit des cieux avec la ferme intention de nous dévorer. Un combat héroïque s’ensuit qui voit Bjorn déployer tout son savoir martial et finir par abattre la bête. Immédiatement, Ceolwyn jaillit de la tour pour sauter au cou de son sauveur. Et bientôt, Adelredus de Sacheverell, le père de la damoiselle, arrive avec sa suite afin de célébrer le mariage qui aura lieu à minuit.

En discutant avec son beau-père, Bjorn apprend que le chevalier Alburt est son artificier personnel. Il peut donc aller lui parler et celui-ci accepte d’enseigner son savoir à notre ami. De son côté de Vaucanson est libéré de son vase et se met en devoir d’enseigner la discipline alchimique du takwin à Théophraste. Et finalement, Nicodème apprend que Martillo  est au service de la reine Dorshein de la Cour d’Ombres.

Modifié par LordJagged

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Période estivale classique, je dois annuler les deux prochaines tables. On revient tous en forme en aout.

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Voici le résumé de la dernière séance avec du retard. J'espère que quelqu'un fera un résumé des deux séances que je vais manquer.

Acte VIII : La tante à la « main » verte

 Il ne faut pas longtemps pour que Ceolwyn ne profite de son héros de mari. Après quelques jours de repos, elle vient donc le voir car son oncle a refusé de libérer sa tante Daphnée du sortilège lancé par son grand-père. D’une rare beauté, Daphnée a refusé les avances de Cupidon. Ce qui a plutôt énervé le garçon qui lui a lancé une malédiction qui l’empêche de tomber amoureuse. Dans le même temps, il a rendu Apollon amoureux d’elle. Le patriarche sidhe a donc transformé Daphnée en laurier-rose afin d’échapper aux conséquences de la malédiction. Plus ou moins contraints et forcés, nous nous mettons en route pour sauver la plus belle plante de la forêt. Que ne faut-il pas faire pour assurer la paix des ménages.

Nous arrivons au village de Cupidon où nous découvrons une ambiance étrange puisque nous y croisons les couples les plus improbables. Avant de rencontrer le dieu de l’Amour, nous nous préparons chacun à notre manière à résister à ses artifices. Eléanore en faisant appel à la magie sidhe, Théophraste  à l’aide de son alchimie et Bjorn en comptant sur son amour pour sa dame. Une fois devant le dieu, Théophraste parvient à le convaincre que s’il s’ennuie ici, il ferait bien mieux de parcourir le monde afin de répandre l’amour qui manque cruellement en de nombreux lieux. Intrigué par cette femme qui échappe à ses pouvoirs, Cupidon accepte tout en posant comme condition qu’Eleanore passe une soirée avec lui chaque mois afin qu’il puisse conquérir son cœur de glace.

Il nous confie deux flèches, une d’or et une de plomb, que nous devons briser devant le laurier-rose afin de mettre fin à la malédiction et au charme touchant Apollon. Après une semaine de voyage, nous approchons des lieux et sommes d’abord assaillis par les miasmes de la peste. Une fois cela surpassé, nous sommes attaqués par des archers centaures. Pendant qu’Eleanore et Bjorn massacrent les centaures, Théophraste va briser les flèches devant Daphnée qui reprend forme humaine, ou plus exactement sidhe. Puis Apollon apparait et menace de nous tuer. Nous parvenons à le calmer suffisamment pour qu’il se rende compte qu’il a été ensorcelé par Cupidon et il nous abandonne pour le retrouver et lui dire ses quatre vérités.

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On a un dramaturge, donc ça devrait aller 😉

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Alors, j'aurais droit à un résumé des deux séances ou pas ?

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J'ai été fort pris depuis la dernière séance (oui, parce qu'il n'y a eu qu'une séance depuis ton départ). Mais je vais faire de mon mieux pour écrire ça aujourd'hui ;)

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Entre la recherche de Don Esteban et celle de Martillo del Martille, nous ne manquions pas de raisons pour nous aventurer directement vers le fief de Lady Dorshein, une Sidhe dont la réputation rivalisait avec celles des pires monstres de l'Histoire. C’est ainsi que nous avons pris la route pour la Forêt de Balig, bien décidés à correspondre à notre propre réputation, celle de chercheurs d’ennuis. Pendant plusieurs jours, le voyage se passe sans encombre. Évidemment, nous avons tous suffisamment d’expérience pour savoir qu’il ne s’agit que d’une stratégie de la destinée pour nous attirer dans le tranchant de ses filets. Et en effet, le frisson du danger nous prit dès notre entrée dans les profondeurs de la forêt, là où la canopée masquait le ciel et où les ronces barbelées ralentissaient notre progression. Depuis le temps, nous devrions avoir compris que des détails de ce genre annoncent la venue de problèmes plus gros que nous.

Éreintés par le voyage, nous nous installons dans un espace dégagé, préparons le camp et établissons un tour de garde. Je me propose pour remplir cet office le premier. Malheureusement, c’était sans compter sur mon inexpérience de la forêt, de ses bruits et ses ombres, mais surtout de ses agressions nocturnes. Ces soldats en armure n’eurent aucun mal à nous attaquer par surprise. Heureusement, grâce aux extraordinaires compétences martiales de Bjorn, combinées à nos plus qu’honorables capacités à Éléanore et moi-même, ces prétendus guerriers ne font guère long feu. Prétendus, c’est le mot. Car les choses auraient pu en rester à cette relative prétention si les armures n’avaient pas été... complètement vides de tout porteur. Décidément, chaque mystère en révèle cent autres à Théa. Mon pays me manque... Heureusement que l’abondance de nourriture à la menthe est là pour sucrer l’amer de ma nostalgie.

Si cette bataille n’était déjà pas de tout repos, celle qui nous attendait aux portes du village local s’annonçait pire encore. Des dizaines de soldats patrouillaient en effet aux alentours des palissades. Nous aurions pu trouver un passage dérobé et ainsi sécuriser notre entrée dans le village, sans doute même aurions-nous dû le faire. Mais ce n’était sans doute pas du goût de Lady Éléanore qui préféra annoncer notre venue d’un simple et tranquille « bonjour » lancé à l’attention des armures aussi vides de chair que de sens de la communication. Heureusement que notre aptitude à combattre les pires menaces n’était plus à prouver depuis que Bjorn avait abattu un drakken à poings nus et quasiment sans l’aide de personne. Il me rappelle les guerriers légendaires qui peuplent les mythes de Numidia, certaines subtilités en moins.

Une fois débarrassés des armures vides (mais pas de leur fâcheuse tendance à revenir à la vie, sales engeances !), nous entrons dans le village sous les yeux terrifiés de ses habitants. Il faut dire que pour ces simples villageois, n’importe quel héros devient le pire des bourreaux une fois couvert du sang du combat dont il a été l’humble victime. Cela dit, leur grossier manque de bienveillance à l’égard de notre condition aurait pu passer pour de la franche ingratitude si nous n’avions pas vite compris qu’ils avaient bien plus peur de la fureur de leur maîtresse que de nos prouesses guerrières. Il faut dire que l’immense château de Lady Dorshein, dressé comme une écharde sombre de terreur dans le lointain, n’aide pas à entretenir une nature hospitalière. Et ces rumeurs de pleurs provenant de la retraite de Lady Dorshein achèvent de nous glacer les tripes.

Grâce au concours d’un médecin fort dévoué à sa cause (à savoir alléger le si pesant contenu de nos bourses), nous comprenons vite les enjeux qui pèsent sur la région :

Tout d’abord, Lady Dorshein kidnappe des enfants pour de funestes raisons et les habitants seraient contraints de procréer à des rythmes effrénés pour répondre aux besoins de leur dame, plus particulièrement depuis l’arrivée de Del Martille à sa cour il y a cinq ans. Certains disent que le sort que ces enfants subiraient serait si peu enviable qu’il pourrait être à l’origine des sanglots longs de Lady Dorshein que l’on peut entendre une fois la nuit tombée. 

Ensuite, Don Esteban aurait assailli seul le château il y a peu de temps, le cœur vaillant et l’épée au clair, pour assouvir une soif de revanche encore mystérieuse à nos yeux. Personne ne sait ce qu’il est devenu depuis, mais il est certain qu’un tel guerrier doit avoir eu droit à un traitement bien différent de tous ceux qui ont pénétré la forêt de ronces empoisonnées qui entoure le château de Lady Dorshein.

Enfin, un certain Elwyn aurait représenté les intérêts du village à la cour de Lady Dorshein pendant des années. D’abord persuadés qu’il s’agissait d’une trahison de sa part, les villageois pleurent maintenant sa perte depuis qu’il a été métamorphosé en arbre par sa maîtresse elle-même pour avoir voulu arranger la situation il y a quelques années. Aujourd’hui, il est devenu le sinistre gibet où les vieillards, les impuissants et les stériles sont pendus pour leur inaptitude à donner la vie. L’intervention de Ceolwynn, la bien-aimée de Bjorn, nous a permis de lui redonner le don de la parole afin qu’il nous montre le chemin sûr pour arriver jusqu’au château. Nous lui promettons de tout faire pour arranger les choses dans la région, mais nous sommes bien incapables de lui promettre d’ôter la vie à Lady Dorshein. Il y a en effet des actes qu’aucun être ne peut poser s’il veut pouvoir continuer à se définir comme un héros... Je demande à Ceolwynn de lui laisser l’usage de la parole, elle m’accorde ce service. Je sais qu’être redevable envers un Chi implique bien plus de devoirs que n’importe quelle autre dette, mais la vue de cet homme condamné à une immobilité martyre et millénaire fait saigner mon cœur. Honorer cet engagement ne sera que justice.

La situation se complique de minute en minute... Seul un inconscient se présenterait les mains vides en la demeure d’une Sidhe aussi tristement renommée. Nous avons besoin d’un cadeau à la hauteur des enjeux que posent nos questions. C’est ainsi que j’en viens à repenser au drakken dont Bjorn s’était défait il y a peu de temps. J’avais prélevé sur la bête de quoi fabriquer de formidables outils d’écriture, les os pour les plumes, la peau pour le cuir et le sang pour l’encre. Nous avons donc l’idée d’écrire ensemble un recueil de contes et de légendes Numidiennes, Vendelles et Avaloniennes avec ce matériel. Mais plus encore que ces histoires, nous décidons d’y ajouter le récit original d’une reine ayant perdu son enfant il y a peu et dont la peine ne pouvait s’épancher sans blesser les sujets sous sa coupe. Persuadés qu’un tel électrochoc ne manquera pas d’aller droit au cœur de la dame Sidhe, nous œuvrons à fabriquer le plus bel ouvrage que nos compétences nous le permettent. Je m’attelle à son écriture, Éléanore au cuir de sa couverture, accompagnée de Bjorn et sa science du forgeage, et nous déléguons les illustrations à un artiste local. Après des semaines de travail, notre cadeau est prêt. Il ne nous reste plus qu’à l’offrir à Lady Dorshein...

Modifié par Litmé

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Il y a 16 heures, Litmé a dit :

Grâce au concours d’un médecin fort dévoué à sa cause (à savoir alléger le si pesant contenu de nos bourses)

Que de médisances dans la bouche d'un héros 😉

Merci pour ce résumé, nous reprendrons donc au moment de donner l'ouvrage à la Dame ?

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Je bosse la semaine prochaine, et mes horaires sont de 14h à 22h, je suis désolé je dois annuler la séance. J'attends de voir si ça se prolonge pour vous tenir au courant pour la suite.

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du coup, on est la veille, des nouvelles ?

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Ma phrase datant de mercredi et disant "je bosse la semaine prochaine et mes horaires sont de 14h à 22", ça voulait dire que non, demain je suis pas là, c'est pour ensuite que je ne sais pas

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ah, autant pour moi, je t'avais mal compris !

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C'est cool que tu travailles, en espérant que tu ais des horaires plus compatibles avec le jeu de rôle dans le futur.

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Pour ce boulot là ça risque d'être tendu, la seule chose qui puisse varier ce sont mes jours de congés. Apriori, c'est jusqu'au 21 octobre, j'attends mes horaires précis pour le confirmer, donc ça risque d'être une petite pause. Si ça se prolonge évidemment, je serai très content mais pour le jeu de rôle ça deviendrait compliqué

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Bon, la semaine prochaine je conserve les mêmes horaires, donc je suis encore désolé mais je suis obligé d'annuler à nouveau. A priori, le 21 octobre j'arrête ce boulot mis à part pour des remplacements, donc on devrait pouvoir reprendre un rythme correct. Si j'étais prolongé, je devrai peut-être annuler mes tables, ce qui serait la mort dans l'âme, même si je serais bien content d'avoir un taf régulier (de surcroit ce boulot ne me déplait pas). J'espère que vous comprenez, et je vous tiens au courant pour la suite.

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pas de soucis, on te comprend très bien ! c'est triste de devoir annuler des tables ou tu t'amuse, mais si ça te donne un taf régulier, le choix est vite fait ^^

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On en est pas encore là, mais oui, le choix est clairement vite fait dans ce cas là ^^

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Mêmes horaires mardi, désolé je ne pourrai pas assurer la table !

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sauf modification, la prochaine séance devrait avoir lieu (et, même si je ne peux pas être catégorique, devrait voir la reprise de la campagne)

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