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    Après une rapide recherche sur le sujet de l'enseignement supérieur en Tunisie, voici en résumé ce que j'ai découvert : Il n'y a pas d'université au sens occidental et moderne du terme en Tunisie avant la date de 1960. Cependant, l'université publique de Zitouna (Tunis) subsiste depuis le VIIIe siècle et est au coeur d'un mouvement de modernisation de l'enseignement qui s'exprime dès 1910 par des grèves et manifestations diverses. Celle-ci peine à faire valider ses diplômes pendant la période colonialiste, mais obtient des victoires progressives : en 1933, son plus haut diplôme équivaut au baccalauréat. On parle de système "zitounien" ou "zaytounien". Les cours se donnaient alors à la grande mosquée de Tunis (photo). L'université d'Alger (1909) est un important centre scientifique français et rayonne dans le monde arabe colonial. Elle peut même orienter l'enseignement en Tunisie. Elle compte par contre une grande majorité de Français, peu ouverte aux arabes. Bagdad et Le Caire sont les alternatives les "plus proches" si l'on ne parle pas français. La plupart des enseignements de haut niveau dispensés en Tunisie servent les besoins du protectorat français (administration-justice, agriculture, santé, langues, etc.). On a, par exemple, le Service botanique de Tunis (1913), l'école coloniale d'agriculture (1898) et l'Institut Pasteur (1893). Enfin, il existe aussi une école des Beaux-Art dès 1930 à Tunis. Sources : https://hctc.hypotheses.org/232 https://fr.wikipedia.org/wiki/Université_Zitouna En toute vraisemblance, le personnage d'Aïcha serait étudiante à Zitouna. Son diplôme lui permettrait tout au plus de servir d'auxiliaire aux archéologues, mais elle ne peut prétendre au niveau d'archéologue à moins de forcer les portes de l'université d'Alger.
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