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Pour remplacer Luchadores et dans un contexte de jeu beaucoup plus sérieux, je vais animer Hellywood.

Les joueurs seront engagés comme détectives privés dans l'agence HHIPDA, basée à Heaven Harbor, Californie.

L'intrigue se situe en 1949, quelques années après que des myriades de démons soient apparus partout dans le monde. Un vent de panique déferla sur la planète, d'où viennent-ils? Sont-ils une armée secrète des Nazis? Que nous veulent-ils? Faut-il les tuer?

La réponse prit un peu de temps à surgir, ces créatures agissent comme des réfugiés, ils semblent fuir quelque chose...

Les États-Unis, nation symbole de la liberté et de la justice pris les devants. Peu avant sa mort, le président Roosevelt décréta que les démons sont à considérer comme des citoyens à part entière. Pas étonnant donc de voir un Golem en uniforme vous mettre une prune pour excès de vitesse, ou de voir une succube faire la queue au bureau de vote.

Pour le reste, l'histoire n'a que peu changée, l'Axe a perdu la guerre, la bombe A a été larguée sur Hiroshima et Nagasaki, l'Union Soviétique est l'ennemi numéro un pour le monde libre. Juste qu'au lieu d'avoir un italien bavard comme voisin, vous pouvez vous retrouver avec un séraphin qui aime tailler ses rosiers et tondre la pelouse le dimanche (juste pour vous emmerder un peu).

La corruption n'a pas disparu, de nouvelles drogues viendront bientôt envahir les campus et les ruelles sombres, les grandes corporations seront de plus en plus puissantes et les avancées technologiques commencent tout doucement à arriver dans les foyers.

Faites de votre mieux pour tirer les épingles du jeu cruel qu'est la vie.

Bonne chance à tous.

 

Plus d'informations sont disponibles ici: http://www.legrog.org/jeux/hellywood. C'est mieux expliqué

 

En pièce jointe, le logo de la HHIPDA et la fiche de personnage.post-86-0-83124300-1368029839_thumb.jpg Hellywood-Feuille-de-personnage.pdf

 

Fréquence: Un mardi sur deux

 

Joueurs actuellement inscrits:

- Olivier (Théropode Affriolant)

- Philippe (Lord Jagged)

- Anthony (Keikoku)

- Etienne (Chugo)

- Prénom Indéterminé (Ninik)

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Les Chaufeurs de Taxi de Heaven Harbor vous soutiennent dans vos enquetes 8-)

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Merci Steve, je sortirai peut-être ton personnage à l'occasion ^^.

 

Voici en complément, le PDF avec la carte de Heaven Harbor, l'agence de détectives où vous travaillerez est situé au 6ème étage d'un grand building de Hanover Street dans le Financial District.

Une version imprimée et plastifiée sera aussi disponible.

 

HHcityMap.pdf

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Donc, comme prévu, je compte créer un détective à l'humour stylé sur le modèle de David Addison, personnage tonitruant d'une série télévisée culte : Clair de lune (1985-1989), David Addison étant le personnage qui a lancé la carrière de Bruce Willis !

 

bruce_willis_0.jpg

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Bonjour, bonjour ! Je vois qu'il reste une place de disponible pour ce jeu qui m'a toujours intrigué et qe j'adorerais essayer. Puis-je me joindre à vous ?

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Aaaaaah, désolé, Ninik, Chugo a déjà réservé sa place de vive voix lors de notre partie d'Iron Kingdoms hier.

Note que si une place se libère, je te le ferai directement savoir par email.

Un bon weekend.

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Étant donné l'irrégularité constante (j'adore cette expression) d'Anthony, tu pourrais peut-être te permettre un cinquième joueur ?

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Bruce Willis a parlé!

 

[Lol je vaix m'ammuser avec ça :lol: ]

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Étant donné l'irrégularité constante (j'adore cette expression) d'Anthony, tu pourrais peut-être te permettre un cinquième joueur ?

 

Pourquoi dis-tu ça?

Il est arrivé plus tard que vous à Luchadores et a été absent que deux fois  sur la campagne.

 

D'un autre côté, il est vrai qu'ils étaient 7 lorsque j'animais Hellywood il y a 3-4 ans.

Allez, Ninik, monte à bord, ;)

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Yeah, merci beaucoup c'est gentil de me faire une petite place ! Comment ça se passe ? On crée les fiches avant ou tu fais une première séance de création ? Et c'est un mardi sur deux à partir de quand ?

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Super ! Je potasserai tout ça pour réfléchir à un concept et pourrai enfin découvrir le club ! Merci encore de m'avoir fait une petite place. Depuis le temps que je veux me remettre au jeu de rôle, ça me manquais ^^

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bah c'est pour dire que si on n'est 5 qu'une fois sur deux, c'est pas grave :D

c'était pas pour casser du sucre dans le dos d'anthony, sinon je l'aurais fait dans son dos précisément :D

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Une petite question: Il en arrive tout le temps ou c'était seulement une et une seule fois, des démons? (enfin, des cornus)

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Avé, bande de cinglés,

J'espère que l'avant-gout de la campagne d'hier vous a plu autant qu'à moi.

Je vais néanmoins vous demander de me faire parvenir une liste détaillée de vos contacts, alliés ou amis, avec un bref historique (histoire de savoir si Mr O'Brian fait chanter d'autres procureurs ^^).

Vous pouvez le faire ici, dans ce sujet ou, si vous préférez la façon sournoise, un MP c'est bien aussi.

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Autre chose, à part Olivier qui nous a présenté Mr David Adisson, je voudrai bien qu'un descriptif de vos personnages (avec image, si possible) soit également déposé sur ce forum. Merci!

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Voilà déjà une photo de Sean o'Phelan. Le background et les alliés viendront bientôt.

 

Gangster-Squad-Black-And-White-Photo-04-

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Et voilà la vision de Sean des évènements de la séance d'hier :


Journal de Sean O’Phelan

 

6 juillet 1949 : L’agence HHIPDA a ouvert hier et c’est notre premier jour de travail. Découverte des locaux et des nouveaux collègues, mais nous n’avons même pas le temps de boire un café que le téléphone sonne déjà à mon bureau. Cà ne traîne pas. Annabelle me passe monsieur Watson de Watson & Smith Insurances qui veut nous engager pour résoudre une affaire. Monsieur Purdy nous
envoie tous les 6 sur cette première enquête. J’ai quand même l’impression que nous risquons plus de nous marcher sur les pieds qu’autre chose.

 

J’en profite pour décrire un peu mes voisins de bureaux. Dans l’ordre des bureaux, on a d’abord Tonny O’Brian, un compatriote ex-flic. Quelque chose dans son regard me pousse à ne pas lui faire totalement confiance, à voir si le temps justifiera mes appréhensions. Vient ensuite David Addison, ex-flic également, qui est plutôt taciturne. Puis Cindy Lopez, une jolie latina qui n’a pas sa langue dans sa poche. Je me demande quand même ce qu’une poupée comme çà peut apporter à l’agence, c’est un boulot d’homme nom de dieu. Ensuite, nous avons Peter Mc Brown, un ex-avocat qui a l’air plutôt friqué. Je me demande bien ce qu’il a du faire pour se retrouver dans cette galère. Finalement on se retrouve avec Lucky Jackpot, une possédée, ce qui explique le nom improbable. Manquerait plus qu’ils engagent un nègre et ce serait la totale.

 

Nous arrivons bien vite au Richmond Building où se trouve le siège de Watson & Smith Insurances. Je vous laisse imaginer la tête de la secrétaire et de monsieur Watson quand ils nous voient débarquer en nombre dans leurs locaux. Une fois la surprise passée, le dit monsieur Watson nous explique l’affaire qu’il veut nous confier. Deux jours plus tôt, lors de la fête nationale, madame Simona Brand Xavier-Rimenez Gomina (28 ans), putain de nom à rallonge, est tombée ou a été jetée du Redmond Bridge. Son corps a été retrouvé dans la rivière le lendemain. Son mari, Alfonso (30 ans, ingénieur dans une entreprise de construction navale) ayant contracté une assurance-vie à son nom, il veut établir les circonstances de la mort. Là où çà devient bizarre, c’est que l’autopsie (pratiquée par le Dr Johnes au St John Hospital) a été arrêtée et que la police refuse de donner la moindre information sur l’affaire.

 

Nous décidons de nous séparer en deux groupes, Dave, Tonny et Lucky se rendent au commissariat central pendant que Peter, moi et Cindy allons au St John Hospital. Sur place, nous avons à faire à des médecins fort peux coopératifs et tout ce que nous obtenons comme information c’est que le Dr Johnes est un faux nom utilisé pour classer toutes les affaires foireuses. Bon, il faudra que je revienne faire un tour quand Ab sera de service.

 

Dépités par notre échec, nous décidons de nous rendre chez le mari qui habite dans le quartier de Nativida. L’homme est visiblement affecté par la disparition de son épouse. Le 4 juillet, ils se trouvaient sur le Redmond Bridge et il la précédait. Il s’est retourné et sa femme avait disparue. Il n’a rien vu, ni entendu. A confirmer avec d’éventuels témoins. Il nous apprend que sa femme s’était récemment disputée avec son demi-frère Michael Brand au sujet d’un terrain au Kansas. Ça fait un bon mobile. Par ailleurs, Simona venait de reprendre des études de journalisme récemment. Peut-être a t’elle fourré son nez là où il ne fallait pas ? Alfonso ne sait pas sur quoi elle travaillait et nous dit que toutes ses affaires sont à l’université. Nous décidons de nous rendre là-bas pour voir ce que nous pourrions découvrir.

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The_smoker_by_Invince.png

 

Peter McBrown.

 

Tu es un jeune homme de bonne famille et tu as toujours vécu à Remington Heights. Ton père a une grande influence dans les hauts quartiers, il a su se bâtir un Empire commercial où son propre immeuble s'élève fièrement dans le Financial District. Mais cela n'a guère d'importance, car le père McBrown n'entend pas de laisser son pognon engraisser les folles envies de son fils, donc toi.

 

C'est d'ailleurs pourquoi tu as dû faire ces hautes études afin de gagner ton argent de façon indépendante. Mais la Seconde guerre mondiale intervint et cassa ton plan simple et monocorde de carrière. Tu finis par valider une partie de tes études universitaires, mais l'appel patriotique te taraude et tu cèdes, faisant tes classes pour l'armée américaine avant de t'envoler en Angleterre.


Angleterre que tu ne quitteras d'ailleurs jamais, sûrement grâce à ton père influent ? Tu as des doutes, mais aucune preuve. Si tu fus frustré de ne pas suivre tes camarades, les premiers grands blessés rapatriés en zone sûre - votre caserne notamment - te firent déchanter rapidement et tu remercias le Seigneur de te permettre d'aider ta Nation, sans participer davantage au combat.

 

Tu reviens en 1945 au pays où ta famille t'accueillit comme un héros. Tu eus bien du mal à accepter la vie de simple étudiant, passant ton temps à dépenser ta paye de volontaire à Mulberry Hills, notamment. En revanche, tu parvins, tant bien que mal à terminer tes études et à réussir ton concours du Barreau. 

 

Avec ce concours, tu trouvas rapidement un cabinet où exercer, entre la difficulté du métier et quelques pistons, tu ne mis pas longtemps à trouver un emploi. Tu te lias d'amitié avec une jeune collègue, Diana Hayes, d'ailleurs vous poussâtes l'amitié en une romance. Romance qui se termina brutalement lorsqu'une affaire vous divisa : Diana avait trouvé un poste plus intéressant ailleurs et défendait un client opposé au tien. Comprenant qu'elle avait le débat en main, tu dus rendre caduque sa défense de la manière la plus horrible qui soit : en la rayant du barreau. Connaissant ses manies, tu savais qu'elle avait fait pression ci et là pour obtenir certains témoignages et preuves. Inutile de dire qu'elle te hait à présent et quelque cherchera à te nuire (ennemi + 10)

 

Tu passas à la postérité en faisant tomber un "gros poisson", comme on dit. Il s'agissait de Teddy Wilmer, quelqu'un qui se faisait ses beaux jours sur ces jeunes qui, comme toi, aimaient dépenser leur salaire dûment acquis. Il avait alors érigé un petit réseau de vendeurs de drogues. Très rentable pour des jeunes qui voulaient s'amuser. Bien sûr, il était bien couvert par ses hommes de mains, mais tu connaissais suffisamment l'endroit pour recueillir un témoignage par ci, un indice par là et au bout d'un long procès animé, tu parvins à le mettre derrière les barreaux. L'homme se jura d'avoir ta peau (ennemi + 20). Rien de bien rassurant, mais c'était typiquement ce qu'il te fallait - ce genre d'affaire. Oui, tu devais vibrer, tu trouvais la vie de citoyen bien morne à Heaven Harbor, bien ironiquement. Mêmes ces foutus cornus ne t’emballèrent pas. 

 

Oui, d'ailleurs les cornus, tu détestes ça. C'est une aberration que ton Dieu ne peut avoir craché dans notre monde. Tu es convaincu qu'un jour, Ses envoyés viendront purifier Son monde. Déjà que tu devais faire avec certaines de ses erreurs et dérives : noirs, chinois, homosexuels et l'autre tare montante du moment, le communisme.

 

Pour en revenir à tes connaissances, tu reconnais en avoir bien peu car, au final, tes vrais amis sont ceux qui ont fait la guerre avec toi. Mais tu as toujours eu ton vieux pote de sortie, Kenny Ryan, un autre gosse de riche. Il est maintenant chef d'une section à la mairie, en vérité, il ne parle pas trop de son job, mais tu sais qu'il est là pour se remplir les poches plus que par passion. Par amitié, tu fermes également les yeux sur ce qu'il aurait pu faire de louche. Vous étiez les meilleurs amis avant la guerre, ton retour a un peu changé ce lien, car tu voulais tout bouger alors que lui, il était plus calme, plus adapté au système "professionnel" de la ville. (allié, autorité mineure)

 

Bref, voilà qu'en mai 1949, tu tombes sur une affiche de recrutement pour la H.H.I.P.D.A., une agence de détectives. Tu adorais l'action, la réalité du terrain, c'est pourquoi tu passas plusieurs auditions, où l'on te certifia que ta notoriété serait un atout pour la société qui ouvrait sa branche à Heaver Harbor, mais qu'il ne changerait pas le salaire qui était tien.

 

C'est ainsi en suivant les étapes que tu arrivas dans ton nouveau bureau, le 06 juillet 1949. 

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Sean O’Phelan

 

Sean est né le 13 août 1920, deuxième enfant de Breandan O’Phelan, docker, et de Fiona O’Leary, femme de ménage. Ses frères et sœurs sont Owen, l’aîné, Moreen et Deirdre, ses jeunes sœurs et Conor, le petit dernier. Il a passé toute son enfance dans le quartier de Paddy Hill à trainer avec une bande de copains et à suivre, de loin, une scolarité à l’école Georges Washington. A 16 ans son père, estimant qu’il en avait assez dans la tête et pas assez dans les muscles, lui trouva un boulot de docker pour en faire un homme, un vrai.

Fin 1940, Sean fit son paquetage et s’engagea dans l’armée des Etats Unis. Par patriotisme, selon ce qu’il claironnait partout. En fait, c’était plus pour échapper à ses responsabilités après qu’il ait mis Ema MacQuillan en cloque.

Il fut versé dans l’intendance. Tout allait bien quand en décembre 1941, les japonais attaquèrent Pearl Harbor. Mi-mars 1942, Sean se retrouvait dans un navire pour l’Angleterre pour installer les  campements pour les troupes américaines qui n’allaient pas tarder à débarquer. En novembre, il débarqua en Algérie derrière les troupes combattantes. En 1943, il participa au débarquement en Sicile puis en Italie. C’est durant la campagne de Sicile qu’il fit la connaissance du lieutenant Paolo Di Pozzesi, un mafieux qui était là pour faciliter les contacts entre l’armée américaine et les siciliens. Sean put ainsi faire des affaires lucratives avec la population locale. Pactole qu’il s’empressa d’ailleurs de perdre au jeu.

En août 1943, suite à une soirée trop arrosée et à un pari stupide, il se proposa comme infirmier. Après une courte formation, Sean se retrouva dans un hôpital de campagne derrière les lignes américaines en Italie. Au cours d’une mission de récupération de blessés, il sauva la vie de Patrick O’Banion, fils de John O’Banion, un des grands pontes des syndicats de Heaven Harbor. Durant l’hiver, Sean reçut la Purple Heart suite à une blessure reçue lors d’un bombardement d’artillerie ennemie (en fait le poêle de la compagnie était trop vieux et trop chargé et explosa, blessant plusieurs soldats. Sean avait rendu quelques services au commandant de la compagnie qui le remercia en lui donnant la médaille).

Sean fut démobilisé en juin 1946 et rentra à Heaven Harbor avec un de ses compagnons d’arme, Abraham « Ab » Strokovich, originaire de la ville comme lui. Ab trouva rapidement un boulot comme infirmier à la morgue du St John’s Hospital. Sean, pour sa part, fut engagé comme contremaître sur les docks. Il s’installa dans un appartement de Doowntown. Malheureusement la concierge, madame Isadora Keenan, semblait avoir une dent, voire même tout un râtelier contre lui. Après une petite enquête, il découvrit que la pas si brave dame était la tante d’Ema MacQuillan.

Après 3 ans de boulot sur les docks, Sean avait envie de changer d’air et l’annonce de la HHIPDA tombait à pic.

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Mon nom est Tony O'Brian. Je suis le
plus jeune d'une fratrie de trois enfants. Mon grand frère s'appelle
Alan et ma sœur Stacy. Nés dans Paddy Hill, nous avons eu une
enfance simple mais agréable. Mon père était policier, et il était
peu souvent à la maison. Nous errions dans les rues, nous amusant
avec les gamins du quartier. Forcément, nous avons été remarqués
par un gang local, qui aimait utiliser les gamins pour transporter
des messages, des colis, des enveloppes. L'argent de poche étant des
plus tentante, mon frère et moi avons plongé dans la petite
délinquance, gravissant lentement les échelons. Mon frère était
intelligent et parfois brutal, et se fit remarquer. Pour ma part,
j'avais le sourire facile et je me faisais beaucoup d'amis. Mais,
quand à 17 ans je me fis choper par des flics et que je risquais la
prison, je compris que ce qui m'importait vraiment, c'était la
survie. Sans hésiter, je donnais quelques contacts aux policiers, et
je devins une balance. Ce petit jeu put marcher quelques mois, mais
évidemment quelques personnes trouvèrent assez déplaisant que je
balance des amis pour gagner quelques sous et sauver ma peau.


Apprenant qu'on me recherchait, je
compris qu'il me fallait disparaître. La Guerre faisait rage, et j'y
vis une opportunité, disparaissant dans un camp d’entraînement
et, de là, vers la France. Mes compétences pour me faire des amis
m'y furent utiles, car je faisais en sorte que d'autres prennent les
risques pour moi, et je donnais le change, prenant juste ce qu'il
faut de risques pour ne pas attirer l'attention.


A mon retour, on m'avait suffisamment
oublié pour ne plus chercher à me tuer, mais je me voyais mal
retourner dans le monde du crime. La police étant demandeuse de gens
ayant fait la guerre, cela me parut une excellente opportunité.
Rapidement, je me retrouvais aux mœurs, un endroit parfait pour moi.
Arrêter les prostituées, en libérer certaines en échange de
petites faveurs. Mes parents étaient morts pendant mon absence à la
guerre, mais mon frère et ma sœur étaient toujours là, l'un
toujours truand, et Stacy était à présent femme au foyer, avec un
mari pompier et enceinte d'un petit garçon.


Ma vie se déroulait agréablement,
mais toutes les bonnes choses ont une fin. Encore une fois, je me fis
choper pendant mes petits trafics. Et encore une fois je m'en sortis
en balançant plusieurs de mes collègues. Bon, il valait mieux que
je change d'air, et je quittais la police, en gardant de bon contacts
avec Gordon, mon ancien coéquipier, qui croquait autant que moi,
mais je ne dis rien sur lui. Je lui avais d'ailleurs sauvé la mise
une paire de fois, ce qui aidait grandement.


Je me devais de me reconvertir, et ce
fut facile. Je connaissais à la perfection le monde du proxénétisme,
et il faut aisé de se reconvertir. J'avais, du temps où j'étais
policier, pas mal dépanné Alan Miller, patron d'un club de
strip-tease. Je lui avais versé du fric, prévenu de descentes, ce
genre de choses. Pas mal implanté dans le monde undergrund, il
m'avait aidé à me procurer des gagneuses, que ce soit venant de son
club et d'ailleurs, et je pus me faire de l'argent facile grâce à
elles. Mais l'argent était plus importante que les scrupules, et je
me débrouillais rapidement pour fournir certaines personnes en
jeunes hommes, en toute discrétion bien sur. Quand John Smith,
procureur de son état, vient me trouver, je pris bien sur des photos
de ses jeux avec des jeunes hommes et quelques... Gadgets,
dirons-nous. Depuis, il est toujours près à me donner un coup de
main, curieusement.


Et quand les choses se gâtèrent,
comme elles le font toujours, et que la police s'intéressa trop à
moi, je devins à nouveau leur balance, pour quitter la profession
quand cela devint un peu chaud, devenant détective privé.


J'ai gardé de bons contacts avec Alexa
Brahms, appelée Blondy, une de mes filles, avec qui j'ai gardé des
rapports amicaux – et souvent plus. Elle me donne des tuyaux sur le
monde de la nuit.



 

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"Pourquoi Lucky Jackpot? Je n'ai pas choisis d'être appelé comme ça. A vrai dire, ça les a amusé a me nommer comme ça par la suite. Mon vrai nom? A quoi bon vous le dire, personne ne s'en souviendra jamais et je met au défi de l'un d'entre vous de l'apprendre par coeur. Quoi? pourquoi Lucky alors? A oui... ça remonte a mon arrivé ici:

 

C'était lorsque nous, cornu, somme arrivé. Logique, je suis une possédé, comme vous aimez m'appeler... Pas grand choses de neuf, la guerre finissait, les gangsters en profitait, un vrai foutoir. Sauf que ce fut pire là où je suis arrivé. J'avais pris possession du corps d'une jeune femme, une femme flic en fait, morte lors d'un échange de coup de feu dans un bar tenu par une mafia, je ne sais plus la quel. Je crois que c'est l'arrivé de quelque golem, succube ou autre qui a mit la pagaille. Aller savoir. Je me suis relevé de dérriére une voiture de flic bien arrosé par leur satané canon... A côté de moi, un flic blessé. Pauvre Arnold. C'était, comme la nana, son premier jour. Leur deux supérieurs se sont fait dézingué a cet échange de feu. Arnold avait une balle dans l'épaule, ne pouvais plus bouger et me voyait me relever. Vous auriez vu sa tête... On aurait dis qu'il voyait un mor... ouais, en fait, il le voyait, son mort se relever. Faut dire, mon corps a vu son cerveau réparti un peu partout d'une seul balle passé dans l'oeil, là... Oui, elle avait les yeux marrons, maintenant, je les ais véron, un marron, l'autre bleu ciel, c'en est la raison.

 

Donc, le gugusse se trouvait blessé, se vidant de son sang. Qu'est ce que j'ai fait? D'abord, je me suis mit en boule, ça tirait partout, c'était insupportable. Puis, j'en ai eu marre. J'ai chopé le flic et je l'ai tiré jusqu'a ses collégues. Autant dire qu'ils m'ont accueilli froidement. Ceux qui m'ont accueilli avec leur collégue ont immédiatements pointé leurs flingues sur moi. Curieux... Le plus drôle était qu'il se sentait stupide! Un mort vivant, dans un premier temps, avait sauvé leur pote sans le tuer avant! Puis surtout, a par le sang, il semblait en bonne santé, le mort vivant!

 

Alors ils ont fait la seul chose qui leur sembla cohérent. Ils m'ont foutu dans une cellule toutes seule. J'avais mes cornes et mes marques qui ont poussé tout doucement, sans douleur, c'était curieux... Une partie de mon ancien corps. Arnold est venu me voir, me remercier..."

 

Lucky Jackpot, de son vrai nom Derasolnarevenarea, est une femme d'1m65, robuste, mais avec des formes... bien féminine. Sa poitrine n'est ni trop grosse ni trés petite. yeux véron, un marron, l'autre bleu, brune, souvent habillé comme un homme, ne rechignant pas forcément a des habits de femme. Toujours le sourire au lévres, malgrès les insultes. Ses trait de possédé se voie surtout quand elle retire son chapeau, des cornes partant du haut du front et allant vers l'arriére. De la base des cornes partent des sortent de tatouage, comme des tentacule se le front, d'où le chapeau trés souvent vissé sur sa tête.

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Rémy, c'est quoi le nom du dessinateur dont tu nous a parlé lors de la dernière séance ?

 

Voilà le résumé de la deuxième séance :

 

Plus tard, autour d’une pinte au Suzy Leffert’s Bar, nous partageons nos informations et les autres nous apprennent que l’affaire a été confiée au procureur Koon Kruis, un gars influent qui n’hésite pas à refroidir ceux qui se mettent sur son chemin. Il menacerait même le nouveau chef de la police, Terrence Benneville. Il va falloir marcher sur des œufs pour éviter de finir six pieds sous terre.

 

De mon côté, je passe ma soirée à aller voir auprès de Monsieur Di Pozzesi pour savoir si la victime avait un contrat sur sa tête, et non, elle n’en avait pas, et à aller dire bonjour à mon vieux pote Ab, qui est malheureusement en congé et ne peut pas m’aider pour la morgue. De leur côté, Tony et Lucky vont rendre visite à Michael Brand. Celui-ci les remballe aussi sec et appelle le shérif du Comté. Le ton monte entre Tonny et le shérif ce qui se solde par une voiture de l’agence en feu et une nuit en taule pour nos amis.

 

07/07/1949 : Au matin, le boss nous annonce que Tony et Lucky sont en taule et que le shérif demande 400$ pour les laisser sortir. Monsieur Gomina téléphone également pour dire que son chien a été empoisonné cette nuit. David veut utiliser la manière forte pour traiter avec le shérif mais j’arrive à le convaincre qu’il serait plus intéressant de calmer le jeu. Pendant qu’il va chez Mr Gomina pour chercher des indices au sujet de la mort de Spook, je me rends sur les docks pour trouver une radio toute neuve pour le shérif. Cindy, de son côté, se rend à l’Université. Personne ne lui donne d’informations utiles mais, dans le casier de Simona, elle trouve un appareil photo, des clés et un carnet d’adresse.


David et moi allons libérer les deux prisonniers puis nous nous rendons chez Brand. Mais celui-ci a filé en emportant ses affaires. C’est probablement lui qui a liquidé le chien.


Ensuite nous rejoignions Cindy pour aller fouiller les adresses du carnet. Nous touchons le gros lot dès la première puisqu’il s’agit d’un bureau dans lequel nous découvrons un coffre-fort. Ce dernier contient toute une série de documents qui révèlent l’influence de la mafia à tous les niveaux de l’administration de l’Université. Bon l’affaire est réglée. Sans avoir de preuves concrètes du meurtre, on peut supposer que la mafia a fait disparaitre cette poupée trop curieuse qui mettait son nez dans une affaire très lucrative. Nous faisons part de nos découvertes à Mr Purdy qui verra avec Mr Watson si çà lui convient.

 

Première affaire réglée en deux jours, çà mérite bien un verre. David laisse clairement entendre qu’il ne lâchera pas l’affaire et qu’il fera tout pour faire tomber Mr Kruis. Pff l’idéaliste, il vaudra mieux se tenir sur ses gardes quand les balles commenceront à voler. De mon côté, je m’empresse de remettre une copie des pièces importantes du dossier à Mr Di Pozzesi pour ses archives personnelles.

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